Aurélien Rousseau n'est plus le ministre de la Santé !

Article Article

L'Elysée confirme la démission d'Aurélien Rousseau, absent du conseil des ministres ce matin. L'actuelle ministre chargée des Professions de Santé Agnès Firmin Le-Bodo assurera l'interim, a indiqué le porte parole du gouvernement. 

Aurélien Rousseau n'est plus le ministre de la Santé !

© DR - AFP

Aurélien Rousseau, absent du Conseil des ministres ce mercredi, a confirmé au Monde sa volonté de démissionner. Plus tôt dans la matinée, Elisabeth Borne, qui nie toute crise au sein de la majorité présidentielle, avait affirmé qu'Emmanuel Macron "n'avait pas reçu la démission" du ministre de la Santé.

Au micro de France Info, le secrétaire général du PCF Fabien Roussel salue un geste "courageux". 

Aurélien Rousseau, ancien directeur de cabinet d'Elisabeth Borne et en poste depuis l'été dernier, avait fait savoir son opposition à la version du texte considérablement durcie par la droite et finalement adoptée hier soir au Parlement.

Comme Aurélien Rousseau, plusieurs ministres défavorables au projet de loi, comme Clément Beaune (Transports) ou Sylvie Retailleau (Enseignement supérieur), ont été reçus dans la soirée à Matignon, selon des sources gouvernementales concordantes.

Le président n'avait « pas reçu sa démission »

Emmanuel Macron "n'a pas reçu la démission" du ministre de la Santé, a assuré Elisabeth Borne ce matin au micro de France Inter.

"J'ai échangé très tard dans la nuit avec le président de la République qui n'a pas reçu la démission d'Aurélien Rousseau. Donc c'est un non-sujet (...) On va arrêter de commenter des choses qui n'existent pas", la déclaré la Première ministre, pour qui "il n'y a pas de crise dans la majorité".

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/ame-aurelien-rousseau-veut-appliquer-les-restrictions-recommandees-par-le-rapport-evin

"Si le texte est voté, je pars", avait pourtant annoncé le désormais ex-ministre de la Santé. Celui-ci comporte en effet plusieurs mesures qui vont changer profondément l’accès à la nationalité française ou aux allocations familiales.

Par la voix d’Elisabeth Borne, l’exécutif s’est aussi engagé auprès de la droite d’organiser début 2024 un débat sur l’AME. En novembre, le gouvernement ne s’était pas opposé à la fin de l’AME, au grand agacement d’Aurélien Rousseau. Il avait dénoncé une "profonde erreur" sur TMC. 

Avec AFP

Les gros dossiers

+ De gros dossiers