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Vacciner plus vite et plus de personnes vulnérables. La HAS a rendu public un avis ce mardi 2 mars renforçant la stratégie vaccinale. « En complément des comorbidités à haut risque de décès, déjà identifiées dans son avis du 30 novembre dernier, la HAS ajoute les quatre suivantes :
- Les maladies hépatiques chroniques et en particulier la cirrhose ;
- Les troubles psychiatriques ;
- La démence ;
- Les personnes présentant un antécédent d’accident vasculaire cérébral ».
Ces comorbidités viennent s'ajouter au diabète, à la BPCO, à l'obésité, aux cancers, à l'insuffisance cardiaque et l'hypertension artérielle compliquée. Elles ouvrent donc un accès prioritaire dans la phase 2 de la vaccination pour « toutes les personnes âgées de 75 ans et plus, en commençant par les personnes polypathologiques, c’est-à-dire présentant au moins 3 pathologies/comorbidités parmi celles identifiées comme à risque avéré de formes graves et dont la liste a été redéfinie ci-dessus», ainsi que « les personnes de 65-74 ans polypathologiques qui sont actuellement les plus vulnérables».
En effet, l’institution insiste sur le risque particulièrement élevé pour les personnes atteintes de plusieurs pathologies. « Les études montrent que le cumul de trois comorbidités fait atteindre quasiment le même niveau de risque de décéder que dans la tranche d’âge supérieure sans polypathologies ».
La HAS rappelle également que d’autres pathologies, déjà identifiées en novembre comme à risque, doivent faire l’objet d’un accès prioritaire à la vaccination et cette fois-ci, quel que soit l’âge. Il s’agit :
- « Des personnes atteintes de trisomie 21 ;
- Des personnes ayant reçu une transplantation d’organe ;
- Des insuffisants rénaux dialysés ».