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Les agents de santé en première ligne en cas d'épidémies et les enfants âgés de plus de 12 ans ont été les premiers à être ciblés avec les 61 000 doses fournies par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a affirmé à l'AFP la responsable de la mobilisation sociale pour cette campagne, Amanda Clemens.
La vaccination a débuté dans la zone ouest du pays, près de la capitale Freetown. « Une centaine de travailleurs dans la santé de l'hôpital militaire 34 (une structure publique) ont reçu leurs doses de vaccin », a dit Amanda Clemens.
Le pays a recensé un nombre record de 125 cas de mpox, incluant 29 femmes et 96 hommes, dont 71 sont actifs, 52 guéris et deux morts, selon l'Agence nationale de santé publique.
L'hôpital militaire submergé
« Notre hôpital a été submergé à cause d'une soudaine augmentation des cas de mpox. Nos 26 lits sont tous remplis » au point que « des malades ont été évacués dans d'autres centres de traitement », a déclaré à l'AFP le Dr Adama Kamara, un responsable de l'hôpital militaire 34 de Freetown.
« Nous ferons notre possible, avec l'aide des partenaires, pour réduire l'échelle de transmission dans le pays », a également déclaré à la presse le ministre de la Santé, Austin Demby.
La Sierra Leone a officialisé son premier cas confirmé de mpox le 11 janvier, après le déclenchement en 2024 du plus haut niveau d'alerte mondiale contre cette maladie causée par un virus de la même famille que celui de la variole.
Identifiée pour la première fois en République démocratique du Congo (RDC) en 1970, la maladie est longtemps restée circonscrite à une dizaine de pays africains.
Elle a commencé en 2022 à s'étendre dans le reste du monde, notamment des pays développés où le virus n'avait jamais circulé.
La Sierra Leone a été l'un des pays les plus touchés par Ebola qui a sévi en Afrique de l'Ouest il y a dix ans. L'épidémie y a tué environ 4 000 personnes, dont près de 7% du personnel de santé, entre 2014 et 2016.
Avec AFP