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« L’Europe connaît actuellement une recrudescence de cas de coqueluche avec des épidémies importantes en Croatie, au Danemark ou au Royaume-Uni et des hausses significatives en Belgique, Espagne et Allemagne », a prévenu hier Santé Publique France, annonçant que la France est elle aussi touchée.
Depuis le début de l’année 2024, une vingtaine de clusters ont été détectés dans 8 régions métropolitaines, contre 2 pour l’ensemble de l’année 2023.
« La coqueluche évolue par cycles de recrudescence tous les 3 à 5 ans », rappelle l’agence de santé publique. Mais la pandémie de Covid et les mesures sanitaires exceptionnelles ont permis d'éviter le rebond attendu en 2021.
SPF, qui redoute une intensification de la circulation bactérienne dans les prochains mois, appelle à la « vigilance » et à la « sensibilisation » de la population.
Elle a ainsi rappelé l’importance de la vaccination précoce des nourrissons dès deux mois, avec des rappels tous les cinq ans, et chez les femmes enceintes, dès le second trimestre de grossesse. La vaccination pour les personnes immunodéprimées et les professionnels de santé est aussi vivement conseillée.
Dengue foudroyante en Amérique latine
Autrement, Santé publique France a rappelé dans son bilan annuel que la triple épidémie grippe-covid-bronchiolite a été moins virulente que l’année dernière, produisant un impact « inférieur » sur la médecine de ville et l’hôpital.
La gastro-entérite aigüe suit le même cours, avec une « proportion de consultations (…) et de passages aux urgences pour GEA équivalente(s) à la saison précédente ».
À l’international, l’épidémie de choléra s’intensifie aux Comores, où 336 nouveaux ont été détectés en quatre jours. Huit décès ont été constatés, selon France Info Outre-Mer.
Le choléra menace la voisine Mayotte, où les autorités sanitaires ont récemment mandaté des agents pour sillonner les quartiers en pulvérisant du produit insecticide.
La dengue continue de ravager l’Amérique latine et les Caraïbes où plus de 3,5 millions de cas et mille décès ont été recensés dans la région depuis le début de l’année 2024, selon l’Organisation panaméricaine de la santé.
L’épidémie est particulièrement virulente au Brésil, en Argentine et au Paraguay, qui représentent 92% de la totalité des cas et 87% des décès, selon l’OMS.
En cause notamment, les températures élevées provoquées par le phénomène climatique El Niño depuis la mi-2023.
Avec AFP