Avis à tous ceux qui s’impatientaient de voir le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) réagir sur l’affaire Joyeux-Fourtillan : ça y est, il l’a fait. Dans un communiqué publié le 25 septembre, il indique que le Pr Jean-Bernard Fourtillan est déjà sous le coup d’une plainte déposée en juin 2019 par le Conseil départemental de l’Ordre de la Vienne. Le motif : exercice illégal de la médecine.
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Il assure également les plus inquiets de son intérêt pour le sujet : « La découverte d’un essai clinique conduit illégalement sur des patients atteints notamment des maladies de Parkinson et d’Alzheimer suscite une indignation et une colère légitimes. L’Ordre des médecins les partage pleinement ». Rassurant.
Le Cnom était, depuis le début de l’affaire, plutôt silencieux. Ce qui n’avait pas manqué de faire réagir sur les réseaux sociaux.
Quand les médias interrogent l'@ordre_medecins sur les agissements de Joyeux.#Joyeux pic.twitter.com/8m9T8UNEdQ
— Qffwffq (@qffwffq) September 23, 2019
La question que je me pose, c’est si le CNOM va imploser suite à toutes ces affaires (Joyeux, Fonds Josefa, chirurgien pédophile...) ou s’il va juste priver ses membres de confiture de mirabelles et de bonbons à la violette pendant 3 jours https://t.co/UvQpVqAdxo
— Laure Dasinieres (@LUppsala) September 22, 2019
Et en plus #Joyeux en tant que médecin, vendait des produits en assurant les victimes de vertus thérapeutiques pour la somme de 1500€.@ordre_medecins TOUJOURS AUCUNE FORME DE RÉACTION ? MÊME PAS UN PEU DE COMPASSION ?
Juste un communiqué sur comment protéger sa réputation ?! https://t.co/mEPYQXuzCY
— Qffwffq (@qffwffq) September 24, 2019
Il annonce désormais qu’il sera « extrêmement attentif à l’avancée de l’enquête judiciaire », et ajoute même qu’il poursuivra « tout médecin qui, ayant participé à ces faits, contreviendrait à ses obligations déontologiques ».
Les 3 et 4 octobre prochains, l’affaire sera à l’ordre du jour de la session plénière du Cnom.
Le CNOM vient d'annoncer que le cas sera examiné lors de sa plénière du 3-4 octobre. Rappel : c'est souvent en plénière que le CNOM initie des poursuites disciplinaires en son nom.
— Vincent Granier (@VincentGranier) September 25, 2019