Gastrotraining Afrique : formation et partage de compétences interculturel !

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 « Mes collègues africains étaient désœuvrés, j’étais l’un des rares médecins français à les inviter à rejoindre ma table au restaurant il y a une dizaine d’années », se souvient le Dr Olivier Spatzierer, gastro-entérologue à l’Hôpital américain de Paris, comme d’ailleurs ses deux confrères, le Dr Luc Karsenty et le Dr Kouroche Vahedi, avec qui il a lancé en 2014 la première édition du Gastrotraining Afrique.
 
Cinq ans plus tard, l’Hôpital Américain de Paris organisait les 5 et 6 juillet derniers la quatrième édition du Gastrotraining Afrique. Cet événement unique rassemble des médecins gastro-entérologues du prestigieux hôpital et des médecins venus de 25 pays d’Afrique pour des sessions de formation et de partage de compétences sur des pathologies propres au continent africain. C’est également une opportunité pour l’Hôpital américain d’intensifier ses partenariats avec des hôpitaux à l’étranger, tout en développant la coopération médicale internationale.
 
« Nous sommes partis de l’idée folle de recevoir les médecins africains comme ils nous reçoivent, en leur proposant une formation et un échange différent », nous a confié le Dr Olivier Spatzierer. Il s’agit en effet d’une « formation humaine », puisque les médecins sont « en contact direct, et non rassemblés dans des grands amphithéâtres ».


 
En effet, les interventions sont filmées en direct des blocs opératoires de l’Hôpital américain. Réalisées par des experts de renommée internationale, comme le Dr Luc Karsenty, elles sont retransmises dans une dizaine de pays africains, de l’Afrique subsaharienne à Madagascar. Le programme élaboré correspond aux préoccupations des collègues africains dans leur exercice quotidien : endoscopie, cancérologie, maladie du foie et des voies biliaires, obésité…
 
Des médecins de 25 pays d’Afrique étaient présents lors de cette édition, ainsi que des médecins originaires d’Afrique exerçant en France. Au total, environ 500 médecins ont assisté à la formation : une centaine a fait le déplacement à Paris, tandis que 400 ont assisté en direct aux retransmissions sur les 5 sites africains (4 à Madagascar et un Lomé, la capitale du Togo). Ceux-ci peuvent assister à une dizaine d’interventions dans la journée. Avec la possibilité, quand ils le désirent, d’intervenir en direct, pour échanger sur leurs pratiques médicales dans une ambiance conviviale et fraternelle.

« On était des iconoclastes »

Plus étonnant encore : il s’agit d’un échange Nord-Sud, Sud-Nord et Sud-Sud. « Nous sommes autant dans un partage Nord-Sud que Sud-Nord, et nous mettons aussi en relation les médecins africains entre eux. On les aide à avoir de la production scientifique, on est des agitateurs d’idées », explique le Dr Olivier Spatzierer.
 
Une formule qui porte ses fruits, puisque le Gastrotraining Afrique a permis de mettre en connexion des médecins exerçant à Djibouti et en Mauritanie. Ils ont notamment travaillé sur le syndrome de Plummer-Vinson (ou de Paterson-Kelly) (1), une pathologie que l’on retrouve dans ces deux pays. Une collaboration qui a donné naissance à des publications dans la littérature internationale.
 
Le gastro-entérologue mesure le chemin parcouru. Comme tous les médecins de l’Hôpital Américain de Paris, il exerce en libéral. Quand il s’est installé en 1994, il s’est rapidement « occupé d’une patientèle ethnique et africaine ». À l’époque, « l’Afrique n’intéressait pas du tout les médecins des hôpitaux. On était des iconoclastes ».
 
Petit à petit, il a développé un réseau de correspondants pour couvrir tous les pays francophones. À tel point que des médecins anglophones (Nigeria), lusophones (Angola) ou arabophones (Égypte) étaient invités cette année au Gastrotraining Afrique.

Vision intégrative de la médecine

Ces échanges permettent de « développer une patientèle différente, une manière différente d’aborder les patients », estime le Dr Olivier Spatzierer qui défend « non pas une vision organique de la médecine, mais intégrative, où l’on part de l’origine ethnique de l’individu. »
 
Pour le médecin de l’hôpital américain, « ce n’est pas la même chose de traiter l’estomac d’une personne d’origine asiatique, africaine ou européenne. Par exemple, il y a beaucoup plus de cancers de l’estomac au Japon et en Afrique ».
 
Voilà pourquoi il milite pour une « médecine ethnique ». Car, petit à petit, « nous devenons des hyper-spécialistes des ethnies. On connait leurs habitudes alimentaires, leurs origines ethniques et religieuses, leurs us et coutumes. C’est le prérequis pour s’occuper des patients africains. »

C’est aussi un prérequis pour échanger au maximum avec ses homologues africains. À l’image du Dr Aboudou Raïmi Kpossou qui a fait pour la troisième fois le déplacement au Gastrotraining Afrique. Ce gastro-entérologue béninois de 41 ans était de retour cette année pour revivre « une belle expérience de partage et d’échange. On apprend beaucoup, cela permet de découvrir des techniques de prise en charge endoscopique des malades. » Des techniques dont il ne dispose pas dans son propre pays. Qu’il s’agisse de la dissection sous muqueuse pour les polypes, de la radiofréquence de l'endobrachyœsophage ou du traitement endoscopique de l’achalasie.
 
Il y a deux ans, il avait découvert des traitements endoscopiques, mais il « n’a pas encore la technicité pour le faire pour le moment ». Autre problème de taille : « même si on maîtrise la technique, on n’a pas toujours l’équipement nécessaire pour le pratiquer. Par exemple, je sais très bien utiliser la sonde de gastrostomie endoscopique d'alimentation, mais je ne le fais pas car je n’ai pas le matériel… », poursuit le médecin béninois.
 
À l’hôpital de Cotonou, son service est à peine équipé d’une vieille colonne endoscopique, d’un gastroscope et d’un coloscope. « Nous n’avons pas de matériel d’endothérapie, donc je ne peux pas mettre en pratique certains gestes interventionnels appris lors du Gastrotraining Afrique. Elles pourraient pourtant être très utiles dans mon pays », déplore le Dr Aboudou Raïmi Kpossou. À titre d’exemple, sont assez fréquentes au Bénin, les hémorragies digestives, les sténoses digestives (notamment post-caustiques) ou les polypes (surtout du colon).


 
En attendant, le médecin béninois a décidé de partager les bonnes pratiques de son pays lors du Gastrotraining Afrique. Il a en effet choisi de communiquer sur la particularité de la constipation à Cotonou. Dans son pays, on a par exemple découvert que « certaines postures, comme la position accroupie, permettaient d’aller plus facilement à la selle », explique le médecin.
 
Il évoquera aussi devant ses confrères le syndrome de Plummer-Vinson qui est « assez fréquent dans les pays sahéliens (Mauritanie, Djibouti, Sénégal…) pour les personnes qui ont une carence en fer. C’est rare en France, donc on va apprendre aux médecins français comment prendre en charge ce genre de pathologies », se réjouit d’avance le Dr Aboudou Raïmi Kpossou.
 
Il arrive également que les médecins français donnent un coup de main à leurs confrères africains quand la problématique est trop complexe ou trop technique, confie le Dr Olivier Spatzierer : « On organise des formations, on fait de l’aide au diagnostic à distance grâce à la télémédecine, on les aide à upgrader leur matériel technique, ce qui permet d’améliorer le plateau technique de différentes structures ».
 

Contre l’uberisation de la médecine

Cet échange de bons procédés va même jusqu’au partage de patientèle, et donc du développement d’un réseau de professionnels. « C’est du donnant-donnant, du gagnant-gagnant, précise le Dr Olivier Spatzierer. Je reçois en consultation des patients béninois de passage en France, puis, je les renvoie chez mon confrère béninois une fois le problème réglé, ils ont donc un suivi cohérent. Nous développons un réseau médical cohérent et compétent. La médecine doit rester humaine, je me bats contre son uberisation, donc je travaille avec des médecins que je connais. »
 
Le Gastrotraining Afrique est également une manière « de montrer qu’une autre médecine est possible, plaide le Dr Olivier Spatzierer. L’idée, c’est de faire des formations grâce à l’e-médecine. Le développement de la fibre optique rend possible une mutualisation des moyens. »
 
Une mutualisation des moyens et des compétences qui pourraient avoir des résultats positifs en termes de santé publique. À titre d’exemple, l’obésité, qui est « la première cause de maladies non transmissibles en Afrique et dans le monde », selon le Dr Olivier Spatzierer, a été abordé durant le Gastrotraining Afrique.
 
L’occasion de faire passer le message suivant : « On a trop souvent l’impression qu’il faut faire des choses compliquées pour soigner les maladies, mais on pourrait aussi les simplifier pour éviter le marasme occidental. Si l’on veut réduire l’obésité en Afrique, il faut d’urgence modifier les comportements alimentaires et augmenter l’activité physique des Africains. C’est en martelant ce genre de discours que les médecins africains vont pouvoir relayer ces messages dans leurs pays », considère le Dr Olivier Spatzierer.
 
Et de conclure à propos de l’obésité : « Ce sont des conseils pratiques sur lesquels on a lamentablement échoué en Occident, donc, si on fait un copié-collé de l’Occident, on court à la catastrophe en Afrique. »

1 : qui est caractérisé par une triade de dysphagie, anémie sidéropénique et la présence de membranes oesophagiennes

 

 « Mes collègues africains étaient désœuvrés, j’étais l’un des rares médecins français à les inviter à rejoindre ma table au restaurant il y a une dizaine d’années », se souvient le Dr Olivier Spatzierer, gastro-entérologue à l’Hôpital américain de Paris, comme d’ailleurs ses deux confrères, le Dr Luc Karsenty et le Dr Kouroche Vahedi, avec qui il a lancé en 2014 la première édition du Gastrotraining Afrique.
 
Cinq ans plus tard, l’Hôpital Américain de Paris organisait les 5 et 6 juillet derniers la quatrième édition du Gastrotraining Afrique. Cet événement unique rassemble des médecins gastro-entérologues du prestigieux hôpital et des médecins venus de 25 pays d’Afrique pour des sessions de formation et de partage de compétences sur des pathologies propres au continent africain. C’est également une opportunité pour l’Hôpital américain d’intensifier ses partenariats avec des hôpitaux à l’étranger, tout en développant la coopération médicale internationale.
 
« Nous sommes partis de l’idée folle de recevoir les médecins africains comme ils nous reçoivent, en leur proposant une formation et un échange différent », nous a confié le Dr Olivier Spatzierer. Il s’agit en effet d’une « formation humaine », puisque les médecins sont « en contact direct, et non rassemblés dans des grands amphithéâtres ».


 
En effet, les interventions sont filmées en direct des blocs opératoires de l’Hôpital américain. Réalisées par des experts de renommée internationale, comme le Dr Luc Karsenty, elles sont retransmises dans une dizaine de pays africains, de l’Afrique subsaharienne à Madagascar. Le programme élaboré correspond aux préoccupations des collègues africains dans leur exercice quotidien : endoscopie, cancérologie, maladie du foie et des voies biliaires, obésité…
 
Des médecins de 25 pays d’Afrique étaient présents lors de cette édition, ainsi que des médecins originaires d’Afrique exerçant en France. Au total, environ 500 médecins ont assisté à la formation : une centaine a fait le déplacement à Paris, tandis que 400 ont assisté en direct aux retransmissions sur les 5 sites africains (4 à Madagascar et un Lomé, la capitale du Togo). Ceux-ci peuvent assister à une dizaine d’interventions dans la journée. Avec la possibilité, quand ils le désirent, d’intervenir en direct, pour échanger sur leurs pratiques médicales dans une ambiance conviviale et fraternelle.

« On était des iconoclastes »

Plus étonnant encore : il s’agit d’un échange Nord-Sud, Sud-Nord et Sud-Sud. « Nous sommes autant dans un partage Nord-Sud que Sud-Nord, et nous mettons aussi en relation les médecins africains entre eux. On les aide à avoir de la production scientifique, on est des agitateurs d’idées », explique le Dr Olivier Spatzierer.
 
Une formule qui porte ses fruits, puisque le Gastrotraining Afrique a permis de mettre en connexion des médecins exerçant à Djibouti et en Mauritanie. Ils ont notamment travaillé sur le syndrome de Plummer-Vinson (ou de Paterson-Kelly) (1), une pathologie que l’on retrouve dans ces deux pays. Une collaboration qui a donné naissance à des publications dans la littérature internationale.
 
Le gastro-entérologue mesure le chemin parcouru. Comme tous les médecins de l’Hôpital Américain de Paris, il exerce en libéral. Quand il s’est installé en 1994, il s’est rapidement « occupé d’une patientèle ethnique et africaine ». À l’époque, « l’Afrique n’intéressait pas du tout les médecins des hôpitaux. On était des iconoclastes ».
 
Petit à petit, il a développé un réseau de correspondants pour couvrir tous les pays francophones. À tel point que des médecins anglophones (Nigeria), lusophones (Angola) ou arabophones (Égypte) étaient invités cette année au Gastrotraining Afrique.

Vision intégrative de la médecine

Ces échanges permettent de « développer une patientèle différente, une manière différente d’aborder les patients », estime le Dr Olivier Spatzierer qui défend « non pas une vision organique de la médecine, mais intégrative, où l’on part de l’origine ethnique de l’individu. »
 
Pour le médecin de l’hôpital américain, « ce n’est pas la même chose de traiter l’estomac d’une personne d’origine asiatique, africaine ou européenne. Par exemple, il y a beaucoup plus de cancers de l’estomac au Japon et en Afrique ».
 
Voilà pourquoi il milite pour une « médecine ethnique ». Car, petit à petit, « nous devenons des hyper-spécialistes des ethnies. On connait leurs habitudes alimentaires, leurs origines ethniques et religieuses, leurs us et coutumes. C’est le prérequis pour s’occuper des patients africains. »

C’est aussi un prérequis pour échanger au maximum avec ses homologues africains. À l’image du Dr Aboudou Raïmi Kpossou qui a fait pour la troisième fois le déplacement au Gastrotraining Afrique. Ce gastro-entérologue béninois de 41 ans était de retour cette année pour revivre « une belle expérience de partage et d’échange. On apprend beaucoup, cela permet de découvrir des techniques de prise en charge endoscopique des malades. » Des techniques dont il ne dispose pas dans son propre pays. Qu’il s’agisse de la dissection sous muqueuse pour les polypes, de la radiofréquence de l'endobrachyœsophage ou du traitement endoscopique de l’achalasie.
 
Il y a deux ans, il avait découvert des traitements endoscopiques, mais il « n’a pas encore la technicité pour le faire pour le moment ». Autre problème de taille : « même si on maîtrise la technique, on n’a pas toujours l’équipement nécessaire pour le pratiquer. Par exemple, je sais très bien utiliser la sonde de gastrostomie endoscopique d'alimentation, mais je ne le fais pas car je n’ai pas le matériel… », poursuit le médecin béninois.
 
À l’hôpital de Cotonou, son service est à peine équipé d’une vieille colonne endoscopique, d’un gastroscope et d’un coloscope. « Nous n’avons pas de matériel d’endothérapie, donc je ne peux pas mettre en pratique certains gestes interventionnels appris lors du Gastrotraining Afrique. Elles pourraient pourtant être très utiles dans mon pays », déplore le Dr Aboudou Raïmi Kpossou. À titre d’exemple, sont assez fréquentes au Bénin, les hémorragies digestives, les sténoses digestives (notamment post-caustiques) ou les polypes (surtout du colon).


 
En attendant, le médecin béninois a décidé de partager les bonnes pratiques de son pays lors du Gastrotraining Afrique. Il a en effet choisi de communiquer sur la particularité de la constipation à Cotonou. Dans son pays, on a par exemple découvert que « certaines postures, comme la position accroupie, permettaient d’aller plus facilement à la selle », explique le médecin.
 
Il évoquera aussi devant ses confrères le syndrome de Plummer-Vinson qui est « assez fréquent dans les pays sahéliens (Mauritanie, Djibouti, Sénégal…) pour les personnes qui ont une carence en fer. C’est rare en France, donc on va apprendre aux médecins français comment prendre en charge ce genre de pathologies », se réjouit d’avance le Dr Aboudou Raïmi Kpossou.
 
Il arrive également que les médecins français donnent un coup de main à leurs confrères africains quand la problématique est trop complexe ou trop technique, confie le Dr Olivier Spatzierer : « On organise des formations, on fait de l’aide au diagnostic à distance grâce à la télémédecine, on les aide à upgrader leur matériel technique, ce qui permet d’améliorer le plateau technique de différentes structures ».
 

Contre l’uberisation de la médecine

Cet échange de bons procédés va même jusqu’au partage de patientèle, et donc du développement d’un réseau de professionnels. « C’est du donnant-donnant, du gagnant-gagnant, précise le Dr Olivier Spatzierer. Je reçois en consultation des patients béninois de passage en France, puis, je les renvoie chez mon confrère béninois une fois le problème réglé, ils ont donc un suivi cohérent. Nous développons un réseau médical cohérent et compétent. La médecine doit rester humaine, je me bats contre son uberisation, donc je travaille avec des médecins que je connais. »
 
Le Gastrotraining Afrique est également une manière « de montrer qu’une autre médecine est possible, plaide le Dr Olivier Spatzierer. L’idée, c’est de faire des formations grâce à l’e-médecine. Le développement de la fibre optique rend possible une mutualisation des moyens. »
 
Une mutualisation des moyens et des compétences qui pourraient avoir des résultats positifs en termes de santé publique. À titre d’exemple, l’obésité, qui est « la première cause de maladies non transmissibles en Afrique et dans le monde », selon le Dr Olivier Spatzierer, a été abordé durant le Gastrotraining Afrique.
 
L’occasion de faire passer le message suivant : « On a trop souvent l’impression qu’il faut faire des choses compliquées pour soigner les maladies, mais on pourrait aussi les simplifier pour éviter le marasme occidental. Si l’on veut réduire l’obésité en Afrique, il faut d’urgence modifier les comportements alimentaires et augmenter l’activité physique des Africains. C’est en martelant ce genre de discours que les médecins africains vont pouvoir relayer ces messages dans leurs pays », considère le Dr Olivier Spatzierer.
 
Et de conclure à propos de l’obésité : « Ce sont des conseils pratiques sur lesquels on a lamentablement échoué en Occident, donc, si on fait un copié-collé de l’Occident, on court à la catastrophe en Afrique. »

1 : qui est caractérisé par une triade de dysphagie, anémie sidéropénique et la présence de membranes oesophagiennes

 

Un pool de contributeurs élargi
Les trois premières éditions du Gastrotraining Afrique ont été financées grâce à l’aide de contributeurs français et africains. Cette année, l’Hôpital Américain de Paris est entré dans le « pool » des contributeurs. « C’est la preuve qu’il y a un bouillonnement d’intérêts pour développer l’Afrique aujourd’hui », en conclut le Dr Olivier Spatzierer.

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