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Attention, les indemnités versées par les différents régimes obligatoires sont minimes (Lire aussi Libérale et enceinte à la fois : le bon choix ?) de sorte que, si on n'y prend pas garde, avec les charges du libéral, en cas d’arrêt de travail, les rémunérations finales charges déduites peuvent se rapprocher de ZÉRO !
Mieux vaut donc prévoir en libéral encore plus qu’à l’hôpital.
Les assureurs proposent dans leurs différents types de contrats des compensations aux pertes de revenus en cas d’arrêt maladie lié à la grossesse, comme les indemnités journalières, qui complètent les régimes obligatoires ou viennent en supplément, ou les primes de maternité qui assurent parfois entre 750 € et 3 500 €.
À noter toutefois qu’il existe des délais de carence à bien observer, entre 3 et 12 mois à compter de la date du contrat donnant lieu à l’absence d’indemnisation pendant cette période !
Il faut donc bien calculer pour ne pas se laisser surprendre…
Gare aux franchises aussi, entre 7 et 30 jours après l’arrêt de travail, qui doivent aussi être bien considérées avant de signer !
En cas de mise en place, les prestations sont versées jusqu’à la date du congé légal de maternité. En bonus, certains contrats prévoient même le versement d’une prestation après cette date, mais avec réduction des prestations.
La prévoyance n’est donc pas nécessairement une option. Elle permet dans certaines situations de parer à l’imprévu pour éviter de se retrouver fort dépourvue !
Son choix de ne doit pas se faire uniquement sur les garanties liées à la grossesse mais sur un ensemble de critères. Les garanties de rente en cas d’invalidité sont particulièrement importantes et restent la priorité, encore plus avec bébé !