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La ministre a présenté ce matin ses propositions de luttes contre les déserts médicaux, pour plus de clarté, elle les a découpées en 3 grands groupes qui sont : formation/installation, condition d'exercice et territoire isolé. Dans chacun de ces groupes, on retrouve des éléments connus depuis très longtemps...
Pour la formation /installation : stage en cabinet libéral pendant le 2ème cycle, augmentation du nombre de contrats d'engagement de service public (CESP), 200 postes de médecins territoriaux et création d'un poste de référent médical par ARS pour l'installation.
Pour les conditions d'exercices : développement de la rémunération forfaitaire pour la médecine de proximité (juqu'à 40 millions d'€ en 2014), rapprochement des maisons pluridisciplinaire avec les universités, développement de la télémédecine et accélération du transfert de compétence (ophtalmo/orthoptiste par exemple).
Pour les territoires isolés : confirmation de la création d'antennes médicales (à définir) pour que chaque habitant soit à moins de 30 minutes d'un médecin, autorisation à des hospitaliers de rendre des services aux libéraux, renforcement du rôle central du CHU comme entité centrale de l'organisation territoriale avec un vrai échange et développement des centres de soins.
On le voit, rien de révolutionnaire, seulement de vieilles recettes non encore appliquées. Au fond, c'est peut-être ça, la révolution : pas de course au sensationnel !
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