La Sfar, se sentant méprisée, suspend ses relations avec la SRLF

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Dans un courrier du 17 novembre que WUD a pu consulter, la société française d'anesthésie-réanimation décide de suspendre jusqu'à nouvel ordre ses relations de travail avec la société de réanimation de langue française. 

La Sfar, se sentant méprisée, suspend ses relations avec la SRLF

Bisbilles entre sociétés savantes. Dans un courrier daté du 17 novembre, que WUD a pu consulter, la société française d'anesthésie et de réanimation (Sfar) informe la société de réanimation de langue française (SRLF) qu'elle suspend avec elle ses relations de travail. "Le conseil d'administration de la Sfar a décidé de cesser momentanément tous travaux communs à nos deux sociétés", écrit-elle. Pour quelles raisons ? "La Sfar a, de longue date, considéré que l'entente cordiale entre nos deux sociétés devait passer avant les différents que nous pouvions avoir. Néanmoins, le manque de considération à l'égard de notre spécialité a depuis peu atteint un niveau incompatible avec la sérénité nécessaire pour nous engager sur des missions communes." Les mots sont lourds de sens.

Pour autant, la Sfar ne ferme pas la porte à un rapprochement (futur) : "Nous espérons que cette période sera propice à ce que vous reconsidériez les relations qui doivent être les nôtres." 
Il y a un mois de cela, devant le Sénat, le Professeur Éric Maury, président de la société de réanimation de langue française (SRLF) avait affirmé, à partir d'une étude contestée effectuée à l'hôpital Henri Mondor, qu'il y avait plus de morts du Covid chez les patients pris en charge par les anesthésistes réanimateurs que chez les intensivistes. L'ensemble des représentants des anesthésistes réanimateurs s'était ému de cette présentation jugée fallacieuse et avait décidé de saisir le conseil national de l'ordre des médecins (Cnom). Il semble que depuis cet épisode, les relations de travail ne se soient pas réchauffées entre Mir et Mar... 

 

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