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L’information est tellement ahurissante qu’elle paraît presque irréelle. Le DRH, la DRH adjointe et le directeur des soins du CHU de Toulouse devraient toucher la prime exceptionnelle de 1500 euros, selon un communiqué de la CGT du CHU qui précise que cette prime est présentée par le gouvernement comme une reconnaissance de celles et ceux qui ont pris en charge des patients COVID-19 et qui ont été mobilisés par les circonstances exceptionnelles d’exercice.
Pendant ce temps là, certains soignants ayant pris en charge des patients Covid, soit de nombreux ASH et personnels techniques, « ultra mobilisés pendant la période » ne devraient toucher que 500 euros.
Prime à la tête du client ?
Les primes auraient-elles été versées à la tête du client ? Si l'on en croit la CGT, le directeur général du CHU de Toulouse « aurait choisi nominativement les agents qui auront 1500 euros et celles et ceux qui n’auront que 500 euros ».
De quoi faire enrager le syndicat : « Nous n’avons cessé de dénoncer la gestion de la crise sanitaire, l’impréparation à l’application du plan blanc, notamment au niveau des masques périmés ou moisis pour les agents, et aujourd’hui nous découvrons que certain.e.s co-responsables de cette situation catastrophique vont être récompensé.e.s ! »
Tout cela est donc un véritable scandale pour la CGT. Non seulement parce que « les directeurs d’hôpitaux ont des salaires très confortables et des primes très importantes chaque année ». Mais aussi parce que « des médecins avaient renoncé à leur prime de 1 500 euros pour les redistribuer aux agents qui en avaient le plus besoin », conclut le syndicat qui avait demandé la prime de 1 500 euros pour toutes et tous, mais aussi et surtout une augmentation de 300 euros de tous les salaires.