Brute ou pas brute ?

À la suite de la publication par Martin Winckler des Brutes en blanc, son livre dénonçant la maltraitance médicale, la rédaction a décidé de donner la parole aux accusés.

Pourquoi y a-t-il tant de médecins maltraitants ? C’est la question que pose Martin Winckler dans son dernier ouvrage : Les Brutes en blanc (2016, Flammarion). Le médecin écrivain y dénonce l’arrogance, le paternalisme, le déni de soins, l’ignorance, l’insensibilité – bref, la brutalité –  dont certains toubibs font preuve à l’égard des patients.

               L’objet du délit.

Les Brutes en blanc a initié une immense polémique au sein de la profession, suscitant des réactions parfois épidermiques, souvent négatives. Titre provocateur et plume acerbe : une fois de plus, Winckler a pris ses confrères à rebrousse-poil. Mais qu’on le veuille ou non, le débat est lancé. 

C’est la raison pour laquelle la rédaction de What’s up Doc a décidé d’ouvrir ses colonnes à sept médecins d’horizons divers, mais coutumiers des prises de position publiques. L’occasion pour eux de s’exprimer sur la maltraitance au prisme de leur expérience personnelle. Les voici :

-       Épisode 1 : Dominique Dupagne, généraliste parisien, blogueur et pionnier de l’internet médical avec son site Atoute.org

-       Épisode 2 : Baptiste Beaulieu, jeune généraliste installé dans le midi, écrivain et auteur du blog Alors voilà

-       Épisode 3 : Christian Lehmann, généraliste en région parisienne, écrivain et auteur du blog En attendant H5N1

-       Épisode 4 : Cécile Monteil, jeune urgentiste pédiatrique à Paris, médecin « geek » et fondatrice du réseau Eppocrate

-       Épisode 5 : Henri Duboc, jeune gastro-entérologue MCU à l’AP-HP et auteur d’anticipation

-       Épisode 6 : Jean-Claude Grange (docteurdu16) généraliste en région parisienne et auteur du blog De la médecine générale, seulement de la médecine générale

-       Épisode 7 : Dr F, dermatologue en libéral à Paris et auteur du blog Les Billets d’humeur du docteur

Autant de témoignages qui, nous l’espérons, alimenteront le débat sur la maltraitance médicale de façon constructive.

Source:

La rédaction