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Une mutation du variant anglais agite les Bordelais. 60 cas ont été recensés dans le quartier de Bacalan. Pour tenter d’en contenir la propagation, un centre de vaccination doit ouvrir ses portes.
A l’origine de ce cluster, « deux chaînes de contamination ont été identifiées, avec deux patients zéro à l’origine. Ces chaînes sont passées par des fêtes d’anniversaire, des réunions de parents d’élèves et des collègues de travail. Mais on n’a pas identifié un événement en particulier » a déclaré aux journalistes de 20 Minutes Benoit Ellboode, le directeur régional de l’ARS Nouvelle-Aquitaine.
Cette mutation a déjà été identifiée dans d’autres régions mais c’est la première fois qu’elle est à l’origine d’un cluster en France. Elle est pour l’instant identifiée comme plus contagieuse mais n’a pas été à l’origine de formes graves. Autre information non négligeable, les personnes contaminées sont jeunes et n’ont pas été vaccinées, ce qui laisse entendre que le vaccin protège contre cette forme.
Ce mercredi 26 mai, un centre de vaccination spécialement dédié à la lutte contre le variant a été ouvert dans les locaux du centre d’animation du quartier Bacalan. Tous les habitants majeurs de ce quartier peuvent d’ores et déjà s’y rendre pour recevoir une injection. Il est ouvert tous les jours de 9 heures à 20 heures. 200 personnes pourront se faire vacciner chaque jour et ses portes devraient rester ouvertes pendant 3 semaines.
19 000 doses seront dédiées à ce variant. L’objectif, créer une zone tampon pour éviter que le variant ne gagne le reste de la ville. En parallèle, une opération massive de dépistage a été lancée avec 900 personnes testées depuis vendredi dernier et la fermeture d’une école. Une occasion de rappeler que la fin des gestes barrières n’est pas prévue pour tout de suite.