« Hitler » « Libérez Maurice Papon » : Des messages nazis projetés pendant un cours de médecine à La Sorbonne

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Des internes de médecine générale de La Sorbonne Université ont fait apparaître des messages à caractère antisémite et négationniste pendant un cours interactif, a-t-on appris des syndicats universitaires. Une enquête est en cours. 

 

« Hitler » « Libérez Maurice Papon » : Des messages nazis projetés pendant un cours de médecine à La Sorbonne

© Midjourney x What's up Doc

 

« Les faits se sont produits pendant un cours donné aux néo-internes de médecine générale » jeudi 20 novembreindique Saga Bourgeois, porte-parole de l’Isnar-IMG. « L’un des élèves a posté plusieurs messages sous couvert d’anonymat »

Selon plusieurs témoignages, les étudiants étaient invités à répondre à un questionnaire sur les sources qu’ils utilisaient, via l’outil Wooclap, qui permet d’intégrer des sondages à une présentation. 

Certains ont réussi à faire apparaître sur l'écran de l'amphithéâtre une croix gammée, les mots « Hitler », « Juif », « Libérez Maurice Papon » ou encore « Vincent Reynouard », du nom du militant négationniste multi-condamné. 

Enquête ouverte

Les médecins enseignants ont immédiatement informé la direction, qui a fait interrompre le cours sans délai et évacué l'amphithéatre, explique l'Université. Un signalement au Procureur de la République a été effectué, entraînant l’ouverture d’une enquête. « L'identification de l'auteur ou des auteurs est en cours », précise encore la Sorbonne, qui indique que des poursuites disciplinaires seront engagées à l'issue. 

Comme l'Université, l’Isnar-IMG, l’Insi et l’Anemf ont condamné ces propos, ainsi que « toutes les formes de discrimination » dans un communiqué commun aujourd’hui. 

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/propos-racistes-militantisme-identitaire-et-interviews-de-neo-nazis-qui-est-letudiant-en

« Il est indispensable de former l’ensemble des soignants et soignantes à la lutte contre les discriminations », ont écrit les syndicats, ajoutant qu’ils allaient « suivre de près » les suites données à cette affaire.  

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