Urgences : la prime de 100 euros, c’est fait

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Le ministère de la Santé a confirmé la prime de 100 euros nets mensuels destinée à tous les professionnels des urgences au titre du risque lié à leur activité. Elle est effective depuis le 1er juillet.

Urgences : la prime de 100 euros, c’est fait

C’était la réponse à l’une des demandes des personnels des urgences. Ils demandaient une prime de 300 euros. Le ministère de la Santé a fait un geste : 100 euros nets. La décision a été entérinée par un décret paru au Journal officiel le 30 juin.
 
« Cette prime reconnait l’exposition à des risques particuliers et des conditions de travail spécifiques des agents (titulaires et contractuels) des services d’urgence et des SMUR : infirmiers et aides-soignants mais aussi brancardiers, agents administratifs… », précise le ministère dans un communiqué publié le 1er juillet. Elle ne concerne donc pas les médecins.
 
Elle peut s’ajouter aux autres primes, notamment celles pour travaux dangereux, insalubres, incommodes ou salissants, ce qui n’était pas possible jusqu’alors.
 
Dans son communiqué, le ministère de la Santé insiste sur le fait que cette prime n’est qu’une petite expression de son intérêt porté aux difficultés des services. Il souligne en effet les réflexions engagées par le Pr Pierre Carli et le député Thomas Mesnier dans le cadre de la mission urgences.
 
Dans l’urgence, sans jeu de mots, Agnès Buzyn a débloqué 70 millions d’euros, dont une partie sera utilisée pour financer cette prime. Une somme qui servira notamment à recruter et à financer des heures sup’. Mais une somme insuffisante pour les syndicats et le collectif Inter-urgences qui poursuivent la mobilisation.
 

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