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L’enjeu désormais est de savoir depuis combien de temps ces os étaient enterrés là, et bien sûr essayer de comprendre les circonstances de la mort du petit Emile
Caroline Rambaud, médecin légiste à l'hôpital Raymond Poincaré de Garches explique sur RTL ce que l’examen du crâne peut révéler : « On peut imaginer qu'il y a peut-être une lésion traumatique dessus, auquel cas ça sera une indication importante, sinon le La difficulté ça va être de retrouver tous les os de façon à faire un examen anthropologique approfondi pour essayer de trouver des traumatique pour orienter vers la cause de la mort. »
« En l'absence de lésion traumatique sur le squelette, on est très démuni parce que manifestement le corps maintenant est complètement squelettisé, donc le travail du médecin légiste ne peut plus se faire de la même manière qu'on le fait sur un corps propre. »
« Si c’est un étouffement, ça ne laisse pas de trace sur les os »
Par ailleurs l’enjeu est de trouver le reste du corps, car l’examen du crâne seul ne suffit pas. « Cela étant, même avec le reste du corps, on n'est pas sûr de pouvoir déterminer les causes de la mort. » explique Caroline Rambaud. « Si c'est un étouffement par exemple, ça ne laisse pas de trace forcément sur les os donc là, l'étape suivante maintenant c'est vraiment d'essayer de retrouver tous les os pour essayer de voir s'il y a des lésions traumatiques ou pas. »
Pour dater le jour du décès, les os peuvent parler. « C'est possible de le déterminer s'il y a de l'entomofaune, c'est-à-dire s'il y a des insectes autour de l'endroit où le crâne a été découvert, avec le travail des entomologistes, pour essayer de dater plus précisément le moment de la mort. »
Et comment savoir si l’enfant a été empoisonné ou drogué ? « Il faudrait éventuellement retrouver des cheveux. On fait ces expertises toxicologiques à partir du sang ou bien des urines ou bien des viscères mais sinon ce sont les cheveux qui peuvent donner des indications mais simplement sur des choses qui ont été absorbées depuis une semaine antérieurement à la mort pour la toxicologie aiguë ».