Le nouveau tarif de la consult’, ce n’est pas pour demain !

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La prochaine séance de négociations conventionnelles entre les médecins libéraux et l'Assurance maladie, qui devait porter notamment sur les tarifs des consultations, a été reportée de deux semaines, dans l'attente, "d'arbitrages gouvernementaux" et "d'un ministre délégué, toujours pas nommé".

Le nouveau tarif de la consult’, ce n’est pas pour demain !

© Midjourney x What's up Doc

"L'Assurance Maladie a indiqué aux syndicats le décalage de la date de la prochaine réunion multilatérale prévue le jeudi 25 janvier au jeudi 8 février 2024, compte tenu de l’actualité", indique l'Assurance maladie, sans plus de précisions, dans un court communiqué publié vendredi soir.

"On attend toujours un ministre dédié à la Santé. On ne sait pas si ce sera un ministre délégué ou un secrétaire d’État, c'est le bazar et il n'y a pas eu d'arbitrages (sur les hausses de tarifs qu'entendait proposer l'Assurance maladie, ndlr). Donc c'est totalement logique qu'on attende et c'est d'un commun accord", résume l'un des syndicats interrogés par l'AFP.

Catherine Vautrin, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités ne s’est pas encore exprimée sur le sujet

Au regard des budgets mis en jeu, "il faut qu'à un moment donné on sache si le gouvernement est toujours sur la même ligne" que l'ancien ministre Aurélien Rousseau à l'automne, a ajouté cette source. Or, à ce jour "la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités n'a pas fait de déclarations", et le discours de politique générale du premier ministre n'est pas attendu avant le 30 janvier.

La séance de négociations qui a été reportée doit porter notamment sur la revalorisation du tarif des consultations. Il a été fixé pour un généraliste à 26,50 euros le 1er novembre dernier, alors qu'il était à 25 euros depuis 2017.

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/la-consultation-des-generalistes-2650eu-une-gifle-de-lassurance-maladie-face-aux

Très attendues après un premier round l'an dernier qui s'était soldé par un échec, ces négociations tarifaires ont repris mi-novembre. Les syndicats avaient alors salué la méthode nouvelle initiée par l'ex-ministre Aurélien Rousseau, qui a depuis démissionné sur fonds de désaccord sur la loi immigration.

Avec AFP

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