Les médecins sont inquiet : dans les Balkans, les civils se ruent sur l’iode, traumatisés par le risque nucléaire.

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Les médecins croates ont tiré la sonnette d'alarme jeudi 3 mars, sur les dangers liés à la prise incontrôlée de cachets d'iode dont la demande explose du fait des craintes que l'invasion de l'Ukraine par la Russie ne débouche sur une guerre nucléaire.

Les médecins sont inquiet : dans les Balkans, les civils se ruent sur l’iode, traumatisés par le risque nucléaire.

Les Croates se ruent dans les pharmacies depuis que le président russe Vladimir Poutine a accentué la mise en alerte de ses forces nucléaires il y quelques jours.

Les comprimés d'iode, pris selon certains protocoles stricts, sont utiles pour éviter les cancers de la thyroïde en cas d'exposition à la radioactivité.

Mais "ils peuvent provoquer des effets secondaires graves", a déclaré le Conseil de l'ordre des médecins croates dans un communiqué.

Selon les recommandations de l'OMS, citées par le communiqué, des pilules d'iodure de potassium peuvent être distribuée aux enfants, femmes enceintes et aux moins de 40 ans, dans un rayon de 15 à 20 kilomètres du site d'un incident nucléaire.

De même, avaler des compléments alimentaires comprenant de petites quantités d'iode en vente libre en pharmacie est "complètement inutile et n'a aucun sens".

Dans la région troublée des Balkans, l'invasion de l'Ukraine par la Russie ravive les souvenirs pénibles des conflits meurtriers ayant consacré la désintégration de l'ex-Yougoslavie.

La Russie est la puissance équipée du plus grand nombre d'ogives nucléaires du monde.

Depuis le début de l'invasion de l'Ukraine le 24 février, la Russie s'est vue infliger des sanctions de toutes parts et est de plus en plus isolée sur la scène internationale.

Avec AFP

 

 

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