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En métropole, 11 régions sur 13 sont toujours en phase épidémique de grippe saisonnière. Même si les indicateurs sont en diminution en ville et à l’hôpital dans toutes les classes d’âge, la circulation virale reste encore très active avec une majorité de virus de type B/Victoria. En Outre-mer, les Antilles et la Guyane sont toujours en épidémie
Pour la bronchiolite, c’est la décrue avec une diminution des passages aux urgences et des hospitalisations après passages aux urgences pour bronchiolite chez les enfants de moins de 2 ans en France métropolitaine avec la fin de l’épidémie en Grand Est, en Bourgogne-Franche-Comté ainsi qu’en Guadeloupe. Il n’y a plus aucune région en niveau d’alerte épidémique ou post-épidémique en France métropolitaine. Seuls Mayotte et La Réunion sont toujours en phase épidémique.
Le Covid est toujours là
Pour le Covid, les indicateurs virologiques restent à des niveaux faibles avec une légère augmentation au niveau national des taux d’incidence (38 pour 100 000 habitants, +4%) et de positivité (6,9%, + 0,7 point). Le taux d’incidence diminue chez les 10-19 ans, mais reste stable ou en légère augmentation dans les autres classes d’âge. Côté dépistage, un taux de positivité en légère hausse. Mais bonne nouvelle, le recours aux urgences est stabilisé et les nouvelles hospitalisations continuent à diminuer : en métropole comme à la Réunion. Du côté des variants, le BA.5 reste majoritaire mais continue à diminuer (55% des séquences), tout comme son sous-lignage BQ.1.1. Le recombinant XBB a augmenté à 34%. Des données à mitiger dans un contexte de diminution du taux de dépistage.
Et la grippe aviaire ? à surveiller ..
Cette épizootie d'influenza aviaire sans précèdent touche depuis fin 2021 la quasi-totalité des continents touchés (en particulier l’Europe, l’Asie, les Amériques et dans une moindre mesure l’Afrique). En France, à la date du 2 mars 2023, 312 foyers de grippe aviaire en élevage ont été confirmés (depuis le 1er août dernier), très majoritairement dus au virus A(H5N1) du clade 2.3.4.4b. Identifié chez les volailles domestiques et les oiseaux sauvages, il a entraîné l'abattage de plusieurs millions d'oiseaux et causé des évènements de mortalité de masse d’oiseaux sauvages. Si plusieurs détections du virus A(H5N1) sont confirmées chez l’homme en Espagne, UK, Etats-Unis, Chine, Vietnam et Equateur, aucun cas n’a actuellement été diagnostiqué en France. Récemment, deux cas humains d’infection par un virus A(H5N1) ont été détectés au Cambodge. D’après l’OMS, la souche virale en cause n’appartient pas au clade 2.3.4.4b, mais à un autre clade (2.3.2.1c), endémique au Cambodge depuis plusieurs années.
Une bonne nouvelle : le nombre de cas humains détectés reste faible comparé à l’intensité de l’épizootie mondiale. La vigilance reste de mise dans des zones bien déterminées. A ce jour, aucune transmission interhumaine n’a été mise en évidence.