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Vers votre banquier vous vous tournerez
On le sait, de nombreux libéraux ont découvert la partie inhérente à la gestion d’un cabinet médical au moment de leur installation (ce ne sera donc pas votre cas !). Et à cette question, ils n’étaient absolument pas préparés. « Nous avons en France une médecine exceptionnelle par la qualité des études qu’elle délivre » explique Philippe Cornu, directeur des marchés professionnels du Crédit Agricole SA, « cependant si les médecins souhaitent s’installer en libéral, ils ne savent absolument pas comment faire. Ils ont besoin de conseils, de relais et surtout d’un conseiller bancaire qui puisse les mettre en lien à la fois avec d’autres médecins et avec tout un écosystème qui va répondre à ses besoins du moment tels qu’un expert-comptable, des assurances, des avocats fiscalistes, etc. ».
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Bien plus qu’une banque, votre conseiller vous accompagne si vous n’êtes pas formé sur la gestion d’un cabinet médical. Un ouf de soulagement ! Mais ce n’est pas tout. Beaucoup de libéraux se sentent perdus face à cette position de chef d’entreprise qu’ils n’avaient pas prévue. Bonne nouvelle, certaines banques proposent des solutions pour vous soulager. « Au Crédit Agricole, le professionnel de santé soigne, et nous, nous faisons le reste ». En effet, il vous sera proposer des solutions d’accompagnement pour gérer vos différents moyens de paiements ou faciliter vos démarches administratives ce qui vous fera gagner un temps précieux dans votre installation et au quotidien.
Enfin, votre banquier sera votre fidèle allié. Joignable à tout moment : « Nous n’avons pas de schéma d’horaires classique. Les conseillers spécialisés sur les professions médicales comprennent les spécificités de ces métiers et s’y adaptent, la réactivité est notre priorité ».
Auprès de vos collaborateurs vous vous déchargerez
Si vous vous êtes lancé en libéral (ou vous prévoyez de le faire) avec des associés, la solution est sans doute de prévoir une organisation des tâches administratives avec eux. Par rotation ou par affinité (certains seront plus à l’aise avec la compta, d’autres avec la gestion du personnel). Résultat : une amélioration des conditions de travail dans votre cabinet non négligeable pour tout le monde.
Ensuite se faire aider par des professionnels spécialisés dans les tâches administratives est la solution idéale mais qui a un coût. Le temps, c’est de l’argent alors à vous de faire le calcul et de prendre en compte toutes les données pour prendre la meilleure décision.
Une autre solution plébiscitée par la plupart des médecins libéraux : la présence d’une secrétaire. Ses atouts sont considérables : elle vous permet de déléguer vos tâches administratives et de vous consacrer sur le cœur de votre métier, vos actes médicaux. Les praticiens ayant une secrétaire physique sont unanimes sur le gain de temps médical qui est apporté par la délégation des tâches administratives : scan des documents (biologies et courriers) pour le dossier médical informatisé, réception et gestion des emails, réception et filtrage des appels (nombreux !) qui ne vous transmettra vos appels que si urgence, vérification des remboursements pour les tiers payants, rangement administratif, etc.
Bref il est possible de s’alléger de ces (ingrates) tâches administratives : à vous de trouver la solution la plus optimale.
Anticiper vos projets, vous essaierez
Dans la gestion d’un cabinet médical, vous le verrez, plusieurs étapes, inhérentes au développement normal d’un cabinet, se présenteront à vous. Et pour être le mieux préparé et limiter à la fois le coût et le temps que vous y consacrerez ainsi que la charge émotionnelle que vous allez y mettre (non négligeable), la solution est d’anticiper autant que faire se peut. « La relation avec la banque commence souvent avec une solution de financement puis elle se prolonge sur des sujets d’épargne » témoigne Philippe Cornu. Votre projet d’installation se focalise sur l’achat des murs ? Pensez aux travaux que vous allez y faire, à la norme handicapée, à son agencement, à son matériel médical : tout cela se finance et entre dans un projet globalisé.
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Si vous souhaitez dans un premier temps vous lancer seul, gardez en tête que l’association avec un autre professionnel de santé est une possibilité future. Pour cela, prévoyez sans doute dans votre montage juridique et fiscal l’entrée d’un associé. Les raisons peuvent être la volonté de ne pas être seul comme celle de vouloir rester à la page professionnellement, comme Léo Gonnet, pédopsychiatre de 31 qui vient de lancer on activité à Marseille en SCI : « J’ai souhaité continuer à travailler en groupe et pas seul car je trouve que sinon on est plus facilement périmé au niveau du savoir. En médecine si on ne se met pas à jour au bout de 5 ans on est périmé ! ». À discuter avec votre conseiller bancaire qui saura le mieux vous renseigner en vous mettant à la fois en contact avec d’autres professionnels. « Nous sommes et serons là à tous les moments importants dans la vie du professionnel de santé : de sa vie d’interne à son installation puis dans l’accompagnement de ses projets jusqu’à l’épargne retraite » conclue Philippe Cornu.
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