Le doyen de la faculté, le professeur Philippe Pomar, a informé l'ensemble des étudiants de ces actes lundi 20 novembre par mail. Contacté par France 3 Occitanie, il exprime sa sidération : « On est très choqué par le fait qu'on puisse voir ça dans un amphithéâtre de médecine. Notre communauté de santé est choquée. On ne pensait pas que ça allait franchir nos murs. »
« C'est l'inverse de toute la faculté, du serment d'Hippocrate. La xénophobie, le racisme n'ont pas lieu d'être en médecine », poursuit-il. L'étudiante est également « complètement choquée », selon Philippe Pomar, qui indique qu'une enquête interne est déjà en cours pour identifier l'auteur de cet acte infame. L'Université devrait très certainement porter plainte.
L'Université va porter plainte
Ces actes antisémites ont probablement été commis par l'un des 15 500 étudiants de la faculté car il est impossible d'entrer dans les locaux sans carte étudiante. « À ma connaissance, c'est la première fois que ça arrive », reprend Philippe Pomar, toujours dans l'incompréhension.
À présent, une sensibilisation est entreprise auprès des étudiants. Un texte sera lu avant chaque cours pendant 15 jours a indiqué le doyen. « Toute une pédagogie sera également faite envers le personnel et les étudiants, grâce à la saisie des cellules bien-être et contre la xénophobie. »