Faites entrer l'assuré(e) !

La judiciarisation de la médecine est un phénomène complexe et multifactoriel, qui fait référence à l'augmentation des poursuites judiciaires à l'encontre des professionnels de la santé et des établissements médicaux. Ce phénomène nous concerne tous, dans nos cabinets, en libéral tout autant que dans le public, dans nos centres de santé, en maison pluridisciplinaire, en clinique et à l’hôpital. La France n’y échappe pas, elle suit lentement la tendance américaine… C’est pourquoi nous avons voulu, en partenariat avec le Cabinet Branchet, lui consacrer une série d’émissions dédiées : « Faites entrer l’assuré(e) ! ».

Cette émission est là pour nous plonger dans les affaires juridiques de cas réels ou fictifs qui peuvent arriver à tout un chacun, de les décrypter avec les médecins experts, avocats et juristes du Cabinet Branchet réunis tout autour du Professeur Matthieu Durand, modérateur de chacun des épisodes avec qui nous revivons les situations cliniques, revenons sur la défences mise en place et nous arrêtons sur les conséquences juridiques… pour mieux s’en prémunir.

C’est une émission prévention !

Une émission qui fait du bien pour les médecins et les rassure dans leur exercice.

Et au-delà, de ces débats et récits juridiques, cette émission donne aussi l’opportunité de mieux comprendre et appréhender les conséquences globales de la judiciarisation de la médecine pour les professionnels de santé.

En filigrane, sans doute la première de ces conséquences, l’impact sur le stress et le moral des professionnels, qui, parfois gagnés par la crainte de poursuites judiciaires, auraient besoin d’être mieux accompagnés, écoutés et conseillés. Un stress qui peut lui-même avoir un impact sur la qualité des soins… Un sujet récurrent au travers des émissions.

Autre conséquence, les coûts élevés et crescendo présentés dans les situations de litiges, impactant potentiellement les professionnels de la santé, les établissements médicaux et les compagnies d'assurance, et pouvant aussi influer sur l'accessibilité et le coût des soins de santé pour les patients.

Un élément encore, fréquemment abordé, la peur des poursuites judiciaires qui peut inciter les professionnels de la santé à pratiquer une médecine défensive, c'est-à-dire à prescrire des tests et des traitements inutiles (ou pas obligatoirement recommandés) par crainte d'être poursuivis en cas d'erreur. Une escalade peu en accord avec la pertinence des soins vers laquelle, pourtant, nous devons tous converger.

Toutes ces questions sont régulièrement abordées au fil des émissions et au fond, elles touchent toutes un élément fondamental de la profession, la responsabilité médicale qui au cœur de tout acte et de tout diagnostic médical. Un principe éthique et juridique fondamental de l’exercice, qui définit les obligations et les devoirs envers les patients tout en questionnant, dans ce contexte de recours accru au judiciaire, sur un possible besoin de réforme du système de responsabilité médicale.

Si toutes ces thématiques vous interpellent, vous allez aimer « Faîtes entrer l’assuré(e) » !

« Faites entrer l’assuré(e) » !

La nouvelle émission-événement des médecins face aux risques juridiques, au travers de débats sur des cas cliniques

Un sujet-clé : Face à la judiciarisation de la médecine, phénomène complexe aux implications importantes pour les professionnels de la santé, les établissements médicaux mais aussi les patients, quel est le nécessaire équilibre à trouver entre la responsabilité des professionnels de la santé et la protection de leur capacité à fournir des soins de qualité ?

En partenariat avec le Cabinet Branchet

Pour tous les médecins : radiologues, gastroentérologues, généralistes, gynécologues, chirurgiens, anesthésistes… toutes les spécialités sont concernées, à la consultation comme au bloc, au laboratoire comme aux urgences.

« Faites entrer l’assuré(e) ! », à voir et à revoir ici !

Au programme de l’épisode 1 de la 1ère saison : un cas d’erreur de perception diagnostique d’une lésion tumorale à l’IRM assistée d’un outil d’aide par IA. Le patient est opéré mais la résection est incomplète par manque d’information initiale et le patient finit par évoluer… Qui est en faute ? Le radiologue ? Le développeur d’IA ? L’établissement ? L’urologue ? La question se pose dans l’évocation de ce cas clinique et juridique fictif. Pour en débattre à l’occasion de ce #1 de la série – à découvrir ou à revoir ici –, 

Pr Matthieu Durand (urologue et modérateur) reçoit des experts parmi lesquels : 

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