"L'ensemble des étudiants du supérieur, et pas seulement ceux des universités, pourront avoir accès à une offre médicale de prévention et de soins", souligne le ministère dans un communiqué.
Avec une enveloppe de "8,2 millions d’euros supplémentaires pour la santé des étudiants", cette réforme, qui transforme les Services de santé universitaire (SSU) en Services de santé étudiante (SSE), a pour objectif de "mieux coordonner leur action avec les acteurs de soins du territoire", écrit le ministère.
Celui-ci vante une "meilleure légitimité d’action dans tous les domaines de la santé étudiante". "Le décret à paraître inscrira explicitement dans le code de l'éducation que ces services de santé sont en charge de la santé mentale, sexuelle, des addictions, de l’accompagnement nutritionnel des étudiants".
Cette réforme était "souhaitée depuis de nombreuses années.
Une concertation était menée depuis janvier avec les organisations étudiantes et les acteurs du monde universitaire.
Ces services de santé ont été très sollicités pendant la pandémie de Covid, période qui a mis en évidence des manques, notamment en termes de soutien psychologique aux étudiants.
Cette réforme était "souhaitée depuis de nombreuses années. Elle réaffirme que la santé est au coeur des missions de la vie étudiante des universités", écrit France Universités, qui rassemble les présidents d'établissements, dans un communiqué.
Pour France Universités, ces services de soins "sont des rouages essentiels des établissements".
Avec AFP