Anaïs Werestchack : « Ce deuxième rempla’ dans un désert médical était vraiment intense : une patientèle compliquée, en pleine période d'épidémies, j’étais HS ! »

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Après un premier remplacement dans la Drôme en janvier, nous retrouvons Anaïs Weretschack, jeune généraliste et ancienne Miss Auvergne, pour la deuxième étape de son Tour de France des déserts médicaux en van. Cette fois-ci : Hauteville, un petit village de l’Ain, à proximité de la frontière haute-savoyarde.

Anaïs Werestchack : « Ce deuxième rempla’ dans un désert médical était vraiment intense : une patientèle compliquée, en pleine période d'épidémies, j’étais HS ! »

Anaïs Werestchack, le Tour de France des déserts médicaux © DR

« Une fois le premier rempla’ terminé, on a passé une quinzaine de jours dans la Drôme pour visiter. On a pu découvrir les jolis villages provençaux (Mirmande, Saint-Paul-Trois-Châteaux...) et en plus on a eu un super temps ! 

On est remonté progressivement, en mettant finalement cap sur Hauteville, à la frontière entre L’Ain et la Haute-Savoie. Un territoire d’une grande superficie avec très peu de soignants. Le remplacement, c’était dans une grande maison de santé, qui compte une quarantaine de professionnels : psychologues, assistantes maternelles, infirmières, kinés...

La taille de la Maison de santé, c’était un gros avantage dans la prise en charge des patients, notamment pour les réorienter. Quand on travaille avec d’autres personnes, on se sent moins isolé et o

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