Tout part d’un signalement en 2019 du curateur de l’une des actuelles plaignantes.
Pendant des mois, la patientèle du prévenu est entendue par le service régional de police judiciaire (SRPJ), à qui est confiée l’enquête. Vingt-trois victimes sont alors identifiées.
Plusieurs patientes rapportent des attouchements sur la poitrine et le sexe au cours d’examens médicaux, qui seraient survenus entre décembre 2013 et et décembre 2020.
L’une d’elles dénonce un viol qui serait survenu en octobre 2020, indique La Nouvelle République. Pour ce fait, le médecin encourt jusqu’à vingt ans de prison.
Le praticien « ne nie pas tous les faits »
En décembre 2020, l’homme est ainsi placé en garde à vue et son cabinet est perquisitionné.
La saisie du matériel informatique révèle des vidéos compromettantes prises pendant des consultations. Plusieurs patientes auraient donc été filmées à leur insu à l’aide d’un téléphone portable "orienté vers [leurs] parties intimes".
Le praticien, qui reste présumé innocent, "ne nie pas tous les faits", a confié auprès du journal son avocate Me Pascaline Courthès.
Le verdict est attendu dans la soirée du vendredi 19 avril, les débats devraient se tenir à huis clos.
Sources : La Nouvelle République