Steven Kavay : « Follow ne peut que satisfaire les médecins, la solution est construite avec eux »

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Un logiciel tout en un. La gestion des rendez-vous, les ordonnances, les prescriptions, les comptes-rendus, la facturation et même la gestion des protocoles de recherches... Follow fait tout, et si vous en doutez, on en a discuté avec son DG et associé Steven Kavay, il nous a donné le secret : Follow est codétenu par les médecins utilisateurs. On vous explique tout, follow me !

Steven Kavay : « Follow ne peut que satisfaire les médecins, la solution est construite avec eux »

Steven Kavay, DG associé de Follow.

© DR.

Avant il y avait le Nokia 3310, puis est arrivé l’Iphone. Avant il y avait une foule de logiciels médicaux, désormais il y a Follow. C’est comme ça que Steven Kavay, DG et associé introduit Follow. Car pour le dire vite, Follow est LA solution tout en un d’un cabinet médical.

« Ça permet de gérer les rendez-vous, remplir le dossier médical patient directement avec la reconnaissance vocale, prescrire les ordonnances, suivre les traitements et les évolutions, gérer la facturation, la télétransmission avec la Carte vitale... Et ce qu'on oublie de dire dans la présentation, c'est que l'essence même de Follow, ce qui nous différencie de tous les autres éditeurs, c'est qu'il y a un module scientifique. »

Steven Kavay insiste sur ce versant recherche et publication de Follow : « On travaille avec de nombreuses sociétés savantes comme la SRC (Société du Rachis), dont presque 100% de la communauté est utilisateur de la solution. On permet de créer des cohortes, de stocker les données, de les analyser... »

2 700 utilisateurs de Follow et 4 millions de patients pris en charge

Une solution aussi complète ne pouvait que conquérir les cabinets médicaux. Résultat en un peu moins de 3 ans, Follow est déjà utilisé par 40% des chirurgiens orthopédistes, près de 20% des urologues, autour de 15% des neurochirurgiens et la communauté des gynécologues augmente chaque jour. C’est 2 700 utilisateurs professionnels de santé libéraux, des médecins, des chirurgiens, et donc 4 millions de patients pris en charge. D’ailleurs les dirigeants sont confiants et visent pour 2024, 50% des chirurgiens et pourquoi pas 30% des médecins spécialistes. « Et cette année encore, on va multiplier par deux notre base d'utilisateurs. »

Mais alors, détaillons un peu plus chacun des points forts de Follow. En commençant par le premier, le plus visible, indéniablement le design et l’ergonomie : « On nous compare toujours avec l’arrivée de l’IPhone dans le logiciel métier. Et ça, c'est notre communauté de médecins qui le dit. Notre grand marqueur, c’est la facilité de navigation : très peu de fenêtres, très peu de clics, tout est visible en un coup d'oeil, sans avoir de multiples pages qui se réouvrent, qui mettent du temps à se charger. Il n’y a pas besoin d’avoir 3 ou 4 logiciels différents qui ne communiquent pas entre eux, là tout est là et tout est clair ».

Bien sûr, il y a encore peu, les médecins restaient au cabinent jusqu’à 22 h pour saisir les données-patients sur leur logiciel disponible exclusivement sur leur ordinateur de bureau. Mais désormais un médecin, un chirurgien, est mobile, il exerce en clinique, au cabinet, à l’hôpital, et bien entendu avec Follow, il peut retrouver tout son univers, avec son nom d’utilisateur et son mot de passe, sur n’importe quel ordinateur.

L’ADN de Follow, l’ergonomie et la recherche scientifique

Insistons sur l’autre grande particularité de Follow, sa vraie spécificité sur le marché des logiciels qui en fait le troisième bras des chirurgiens, l’outil indispensable des spécialistes, et de tous les médecins qui ont un exercice de recherche et de publication médicale.

« Notre deuxième point fort, c'est même dans notre ADN et on ne le reniera jamais, c’est la possibilité de faire de l'analyse et de la recherche scientifique, on a démarré grâce à ça, et c'est pour ça que les chirurgiens ont une préférence nette pour Follow par rapport à tous les autres. »

En cette période où le temps médical est un trésor, on va bien sûr ajouter la reconnaissance vocale. On arrête le dictaphone, l’enregistrement envoyé à la secrétaire, le temps passé à gérer des comptes-rendus opératoires, « avec Follow vous avez une solution de dictée vocale qui implémente automatiquement le dossier patient. Et ça c'est une fonctionnalité qui est juste énorme pour les chirurgiens. C’est le premier effet Waouh ! On passe avec Siri, on dicte et c'est retranscrit dans le dossier patient. » Ainsi les secrétaires économisent 30 à 40% de leurs temps, sur des tâches à faible valeur ajoutée, et ce sont des heures gagnées pour le médecin et les patients.

Alors sans plus rentrer dans les détails, il est important de mentionner que, bien-entendu, Follow est reconnu HADS (hébergeur de données de santé), et les données sont donc sécurisés. « On vient de passer l’audit pour la certification Segur 1bis, avec plus de 150 exigences répertoriées. Et de l’aveu de de l’Agence du Numérique en Santé, on s’en sort haut la main. Ce label Segur vient récompenser tout le travail que font nos équipes techniques sur comment concilier l'exigence de stockage de données, de sécurisation et en même temps ne rien lâcher sur la fluidité de la solution. Elle reste simple, efficace, intuitive. »

Follow est codétenue par 200 médecins au capital, ça fait une différence

Mais comment un logiciel peut-il répondre comme ça à tous les besoins d’un médecin dans son exercice, du rendez-vous jusqu’à la publication scientifique, en passant par l’ordonnance, le paiement, et la gestion du dossier patient ? « Nos investisseurs sont d'abord et avant tout nos médecins utilisateurs, ce qui est aussi assez unique dans le monde du logiciel. Follow est codétenue par des médecins, à chaque levée de fonds, comme la dernière en octobre de 3,8 millions d’euros, ils sont les premiers à lever la main pour investir avec nous. Il y a plus de 200 médecins au capital. »

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« Mais leur apport n’est pas que financier. Les médecins, les chirurgiens, nous appellent chaque jour, pour coconstruire avec nous la solution. On les interroge systématiquement sur quelle est la fonctionnalité que vous voulez voir demain, y-a-t-il quelque chose qu’on devrait corriger sur l’existant ? On questionne notre base d’utilisateurs en permanence et notre base est plus engagée que celle de n'importe quel autre logiciel éditeur, parce qu’ils sont utilisateurs et investisseurs. C’est ça qui nous permet d’avoir un temps d’avance. On ne peut que satisfaire les médecins, c'est eux qui composent une partie du capital, il est juste normal de construire avec eux, ça nous oblige... »

- Un article suivi par Follow.

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