Au total, plus de 270 millions d’euros ont été versées au total au titre de la ROSP des médecins généralistes traitants pour le suivi de leurs patients. Cela représente 5 425 euros par médecin traitant, une hausse de 1,8% par rapport à l'année précédente.
S’agissant des spécialités concernées, la ROSP s’élève en moyenne à 1 146 euros pour les pédiatres (+ 8,7%), 2 111 euros pour les cardiologues (+2,1%), 1 495 euros pour les gastros (+3,6%) et 1 597 eurospour les endocrinos (+4,5%).
Concernant le forfait structure, plus de 75 000 médecins libéraux ont perçu un montant annuel moyen de 4 214 euros, ce qui représente un total de 320 millions d’euros versés, soit une hausse de 3,1% par rapport à l’année précédente.
En cause notamment, l’introduction de nouveaux indicateurs de rémunération comme « l’alimentation du DMP, l'édition d’ordonnances numériques et l’usage du téléservice "déclaration simplifiée de grossesse" ».
Les objectifs de prévention en recul
L’Assurance maladie note « une amélioration globale sur les objectifs de suivi des pathologies chroniques et d’efficience des prescriptions ». Cependant, elle observe « un recul limité sur les objectifs de prévention », notamment en ce qui concerne la vaccination contre la grippe.
Plus précisément, le bilan du suivi des maladies chroniques est positif : les indicateurs relatifs au dépistage du diabète et de la maladie rénale chronique s’améliorent d’environ 2%, tout comme le suivi des patients à risque cardio-vasculaire.
Pour la prévention en revanche, les résultats sont plus mitigés, notamment sur la vaccination grippale : "les deux indicateurs" (65 ans et plus, et personnes à risque) "continuent de baisser". L'indicateur concernant les 65 ans et plus "affiche désormais un niveau légèrement inférieur à celui observé 2019".
Concernant le dépistage des cancers, le cancer du col de l'utérus est plutôt bien orienté, là où cancer colo-rectal et cancer du sein restent stables.
Enfin, pour les indicateurs d’efficience, l'Assurance maladie note une stabilisation de "la prescription dans le répertoire d’antihypertenseurs" et une progression à 2,4% des "des autres traitements ciblés". Cela représentent 16 millions de boîtes prescrites en plus dans le répertoire.