R2D2 et C-3PO à l’assaut de la MPR, sans pour autant piquer le boulot des soignants

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La médecine physique et de réadaptation (MPR) est peut-être, en dehors de la chirurgie, l’une des disciplines où les robots sont les plus répandus. Deux jeunes médecins nous parlent de l’usage qu’ils en font… et du bénéfice qu’en tirent leurs patients.

R2D2 et C-3PO à l’assaut de la MPR, sans pour autant piquer le boulot des soignants

© Midjourney x What's up Doc

« Le robot est là pour potentialiser l’effet de la kiné traditionnelle. » Telle est la vision du Dr Romain David, chef de clinique en MPR au CHU de Poitiers : on est donc bien loin du fantasme d’une médecine robotique déshumanisée qui menacerait le rôle des soignants. Mais ce n’est pas parce qu’on sait que les robots ne vont pas piquer le boulot des rééducateurs qu’on sait ce qu’ils vont pouvoir apporter. Pour y voir plus clair, le mieux est donc de demander à ceux qui ont affaire à ces machines au quotidien.

Romain David, en l’occurrence, utilise notamment dans son service une orthèse mécanisée répondant au doux nom de Lokomat. « Le patient est suspendu dans un baudrier, décrit-il, et on vient plaquer sur lui un exosquelette qui le fait bouger afin de simuler la marche. » L

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