Pour la fondatrice de la société Theranos qui promettait de révolutionner les tests sanguins, c’est le jour J. Ce mardi 7 septembre, Elizabeth Holmes, devenue milliardaire à trente ans, débute son procès de quatre mois au tribunal de San José en Californie. Elle risque jusqu’à vingt ans de prison. Les faits qui lui sont reprochés ? Avoir menti sur la fiabilité de la machine censée permettre à une toute petite quantité de sang de réaliser jusqu’à 200 analyses. Un château de sable bâti sur du vent qui s’est effrité sous la plume d’une journaliste en 2015, pour s’effondrer en 2018. La SEC, alias le gendarme de la bourse américaine, l’avait alors accusée d’avoir levé des millions d’euros en s’appuyant sur de faux rapports pharmaceutiques et de faux bilans financiers. Cela, sans oublier l’escroquerie de centaines de patients souhaitant user de sa technologie. « [Elle a] délivré des résultats de tests qui étaient inexacts », rappelle la justice américaine, qui invite ceux qui ont reçu un mauvais diagnostic de cancer, de sida ou de grossesse à se présenter à la barre. Pour en savoir plus, c’est par ici.
Fraude scientifique : le procès Theranos s’ouvre aux États-Unis
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Presse auscultée. En Californie, le procès de Elizabeth Holmes débute. La fondatrice de la société Theranos, qui promettait de transformer le marché des tests sanguins, est jugée pour escroquerie. Une actualité, se confondant avec un scénario de film, relatée sur le site de France Info.
