Affaire Mégnien : l’avocate de la partie civile a "rarement vu autant de cruauté humaine" dans un dossier

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"Un procès de puissants" qui ont "écrasé un homme" : l'avocate de la famille d'un professeur qui s'est suicidé à l'hôpital Georges Pompidou en 2015 a demandé au tribunal correctionnel de Paris de reconnaître "coupables" de harcèlement moral l'AP-HP (Assistance publique - Hôpitaux de Paris) et quatre de ses responsables.

Affaire Mégnien : l’avocate de la partie civile a "rarement vu autant de cruauté humaine" dans un dossier

© IStock 

Pour prévenir le harcèlement moral, "l'analyse du contexte" est essentielle, explique dans sa plaidoirie Christelle Mazza, avocate de la veuve et des cinq enfants du Pr Mégnien, qui l'écoute au premier rang de la salle d'audience.

"On ne peut pas examiner les faits isolément les uns des autres", poursuit-elle. "Chacun des faits qui, séparément, peuvent paraître insignifiants doivent être examinés à la lumière de tous les autres", pour voir "s'ils font système".

Alors, elle remonte l'histoire. Des années avant cet après-midi du 17 décembre 2015, quand Jean-Louis Mégnien, brillant professeur en cardiologie de 54 ans, s'est jeté par la fenêtre de son bureau, au septième étage de l'hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP).

Il avait repris le travail trois jours plus tô

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