Le 14 février à 12:28
Tous les syndicats et le Conseil de l'Ordre réunis sous une même cause !
François Arnault, président de l'Orde des Médecins : cette loi porte « en elle un risque de désorganisation de l’offre de soin territoriale, et de contournement possible du rôle des médecins auprès des patients : c’est-à-dire le rôle de diagnostic. »
Noëlle Clariclet, porte-parole de l'association Médecins pour demain: " Nous sommes contre cette loi car nous considérons que c’est une perte de chance et un danger pour la prise en charge de nos patients."
Agnès Giannotti, présidente de MG France : "Quand je vois comment le gouvernement maltraite les médecins traitants, je ne pouvais pas être ailleurs qu'ici"
Karim Tazarourte, président du SFMU, explique : "La loi est en train de faire deux catégories de Français, des Français qui ont accès à des médecins, et des Français qui ont accès à des IPA. Il manque des médecins. Ce n’est pas le choix de loi, c’est le choix de politique intérieure qui a produit ça".
Le 14 février à 15:14
"J’ai déjà fait de la médecine dans un dispensaire avec les infirmiers qui faisaient des consultations, c’était en Afrique il y a 30 ans"
Didier Anne, médecin généraliste à Lyon : "Ma consoeur parlait de la dégradation des conditions d’exercice de la médecine. Je voulais ajouter, j’ai déjà fait de la médecine dans un dispensaire avec les infirmiers qui faisaient des consultations, c’était en Afrique il y a 30 ans".
Une médecin généraliste à Paris : "Nous nous sentons méprisés, nous ne savons plus où est notre place. Il y a un relationnel qui se tisse avec le patient, nous ne sommes pas des drugstores."
Tous les syndicats de praticiens libéraux ont appelé à la fermeture des cabinets médicaux et à une manifestation à Paris aujourd’hui, pour obtenir de meilleurs tarifs et bloquer la PPL Rist censée ouvrir un accès direct aux para-médicaux. What’s up Doc était dans les rangs de la manif.