#URPSbyWUD : 2 jeunes candidats au tapis, 1 toujours debout

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#URPSbyWUD : 2 jeunes candidats au tapis, 1 toujours debout

Les élections des représentants des libéraux aux URPS sont terminées. Au-delà des bisbilles entre syndicats, quel a été le sort des jeunes candidats que What’s Up Doc a interviewés au cours de la campagne ?

Le gong a sonné, le match est fini : c’en est terminé des élections aux URPS. Tassement des grands syndicats, percée des plus radicaux, forte abstention… Tout est déjà dit. Mais au fait, quel a été le sort des jeunes candidats que nous avons interviewés pendant la campagne ?

« Il y a peut-être des choses qu’on aurait pu faire mieux »

Julien Cabaton, 2e sur la liste du SML au collège des plateaux techniques lourds en Rhône-Alpes-Auvergne, n’a pas été élu. Et pour cause, dans cette assemblée, c’est le BLOC qui a tout raflé : 10 sièges sur 11. « Notre syndicat s’est pris une petite claque, et les autres une grosse claque », commente Julien. Des regrets ? « Il y a peut-être des choses qu’on aurait pu faire mieux, et notamment aller davantage dans les autres départements. On n’a pas eu beaucoup de temps ».

Et même si le jeune anesthésiste a un genou à terre, pas question de raccrocher les gants, bien au contraire : « J’ai l’intention de continuer », nous annonce-t-il avant de retourner… au bloc.

« Quand on regarde les collèges URPS, il n’y a que des têtes blanches »

Lionel Vandevenne, 55e sur la liste de la FMF au collège des généralistes, lui aussi en Rhône-Alpes-Auvergne, n’avait presque aucune chance d’être élu. Mais il est tout de même déçu du résultat : « Premièrement, le taux d’abstention est énorme, et deuxièmement, c’est MG France qui va représenter la région ». L’Isérois a des regrets, et aussi un peu de ressentiment envers la hiérarchie de son organisation. « On n’a pas su informer les médecins », analyse-t-il. « Il n’y a pas du tout eu de lobbying de la part de la FMF. J’ai dit aux responsables qu’il fallait envoyer des mails mais j’ai été très surpris par leur réponse. Ils m’ont dit : "on fait confiance à la bonne intelligence de nos confrères" ».

Amer, Lionel ne quitte pas le ring pour autant : « Je vais continuer le syndicalisme. Mais chacun à son niveau, je suis un syndicaliste de base ». L’enjeu, pour lui, c’est de convaincre ses confrères de se syndiquer : « Il faut ramener des jeunes, on n’a pas le choix, parce que quand on regarde les collèges URPS, il n’y a que des têtes blanches ».

« Je veux aider les jeunes médecins à s’installer »

Alors, chat noir, What’s Up Doc ? N’avons-nous interviewé que des perdants ? Pas tout à fait. Mickaël Riahi, 6e sur la liste de la CSMF pour le collège des généralistes en Ile-de-France, a obtenu son billet pour l’URPS. Mais c’est une victoire aux points, arrachée de justesse : son syndicat n’a eu que 7 élus.

« Pour la CSMF ces résultats sont un peu décevants », reconnaît-il, regrettant un vote protestataire important : « L’élection ne s’est pas tant faite sur le bilan que sur le mécontentement général de la profession : ceux qui avaient les propos les plus durs ont rattachés plus de monde à eux ».

Et maintenant ? « Il va falloir que la profession se rassemble », explique Mickaël. « Je suis content que les élections soient passées et que tout le monde se remette au boulot ». Fini le pugilat, donc : « Je ne veux pas entrer dans les querelles de personne, je veux travailler à plus d’union au sein de la profession ». Son ambition en tant qu’élu : « Je veux aider les jeunes médecins à s’installer ».

Bonne chance !

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