Un œil sur la bronchiolite, la star de notre bulletin épidémio de la semaine

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Bronchiolite, grippe, Covid-19 et même gastro-entérite, chaque semaine, on surveille les niveaux épidémiologiques avec les données de Santé Publique France... Et ce vendredi, gros zoom sur la bronchiolite !

Un œil sur la bronchiolite, la star de notre bulletin épidémio de la semaine

© Midjourney x What's up Doc

La bronchiolite va être la star de ce bulletin, car c’est elle qui parait la plus préoccupante dans les rapport de Santé Publique France cette semaine.

"L'activité liée à la bronchiolite chez les enfants de moins de deux ans était en augmentation en ville et à l'hôpital", a résumé Santé publique France dans son bilan hebdomadaire.

Désormais, toutes les régions de métropole sont en phase épidémique, à l'exception de la Corse. Outremer, la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane restent touchées par l'épidémie.

Mauvais augure, car l'an dernier, la bronchiolite a ainsi été à l'origine d'une épidémie sans précédent depuis plus de dix ans, conduisant des dizaines de milliers de nourrissons à l'hôpital.

Mais nouveauté cette saison, quel effet aura le nouveau traitement préventif, le Beyfortus de Sanofi ? Le traitement a rencontré une vive adhésion des parents au point d'être victime de son succès.

Le Beyfortus aura-t-il un effet ?

Initialement proposé à tous les bébés nés depuis février, ses livraisons ont rapidement été restreintes. Le ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, a annoncé dimanche dans Le Monde la commande de 50 000 nouvelles doses auprès de Sanofi.

Le ministre a par ailleurs jugé, la semaine dernière, que le Beyfortus faisait déjà ses preuves dans les chiffres des hospitalisations, même si les pédiatres sont eux globalement plus mesurés et jugent trop précoces de telles conclusions.

Les passages aux urgences pour bronchiolite sont certes moins fréquents que l'an dernier, particulièrement rude, mais l'inflexion n'est guère sensible par rapport aux saisons précédentes. En revanche, ces passages semblent déboucher moins souvent sur des hospitalisations, en particulier dans des services de réanimation pour les cas les plus graves.

Covid-19, grippe, gastro... on en est où ?

Parlons de notre vieil ennemi, le Covid-19, SPF note une augmentation des indicateurs virologiques, avec une hausse des indicateurs syndromiques en médecine de ville, mais une stabilité à l’hôpital.

La grippe n’a pas encore vraiment débarqué cette année, les indicateurs sont à leur niveau de base dans toutes les régions, excepté à Mayotte et à La Réunion, respectivement en phase épidémique et post-épidémique.

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/vous-pouvez-prescrire-en-paix-les-penuries-de-medicaments-cest-fini-cest-promis


En revanche, saluons l’entrée dans notre bulletin de la gastro-entérite aigüe, même si pour le moment son taux d’incidence, rapporté par le réseau Sentinelles, est à un niveau en comparaison des années précédentes à cette période.

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