La scène se passe en juin 2015 : après une discussion houleuse avec une patiente en hijab qui lui reprochait d’avoir expédié la consultation, une généraliste iséroise la met à la porte de son cabinet, déclarant qu’elle ne veut plus voir de femmes voilées en France. La praticienne est passée devant le Conseil de l’Ordre, qui rendra sa décision en octobre. C’est un cas extrême, bien sûr. Mais quelles que soient nos opinions personnelles, sommes-nous bien certains d’être capables de les mettre de côté et d’éviter toute discrimination dans la prise en charge de nos patients ?
©Johana Hallmann