Pas avec n'importe qui

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Florence Cortot, Interview

Pas avec n'importe qui

Florence Cortot joue son spectacle Pas avec n'importe qui à Paris jeudi prochain, et revient à Lille le 9 septembre. What's up doc a interviewé l'humoriste/anesthésiste sur ses projets, de scène et de médecin.

WUD Vous êtes sur scène depuis combien de temps maintenant ?
FC J’ai commencé par prendre des cours de théâtre pendant 3 ans à Lille. J’y ai appris à incarner des personnages, à poser ma voix, à jouer. En parallèle j’ai écrit des textes. Puis on m’a parlé d’une scène ouverte à Lille, le Spotlight, et j’y suis donc allée pour la première fois en 2011. Au fur et à mesure, j’ai étoffé mon spectacle, j’ai ajouté des sketches en les essayant toujours en scène ouverte, et le spectacle s’est monté en quelques années. Je l’ai joué pour la première fois en septembre 2014.

Vous allez donc continuer la scène ? Avec ce spectacle ?
Le spectacle est en constante évolution : je réécris des choses, des personnages qui marchent plus ou moins bien, et comme je n’ai pas de metteur en scène, il y a toujours des choses à améliorer. J’écris aussi d’autres sketches, pour cultiver l’écriture, et pour avoir des ressources en vue certainement d’un prochain spectacle. Mais j’espère encore faire évoluer ce spectacle pendant un an. J’ai déjà quelques dates programmées dans le Nord.

Est-ce que vous envisagez de continuer vos deux activités en parallèle ?
On verra, ça dépend de la place que cela va prendre. Si ça marche vraiment bien, je ne serais pas contre faire une pause dans la médecine pour me consacrer plus à la scène. Quitte à reprendre après, ou pas ! Pour l’instant en tout cas c’est un bon équilibre, mais si ça devait changer, rien n’est exclu.

Des conseils pour quelqu’un qui voudrait se lancer sur scène ?
Il ne faut pas hésiter à aller dans des scènes ouvertes. Il n’y a rien de mieux que de se confronter au public, et d’aller voir ce que font les autres humoristes. C’est comme ça qu’on trouve ce qui marche.

 

Lire la critique, l'interview 1ère partie

 

Photo : Cécile Lienhard

Source:

Cécile Lienhard

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