Médecins libéraux en grève : « A partir de vendredi, la médecine libérale va s’arrêter, qu’il y ait une véritable crise sanitaire »

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Une intersyndicale de douze syndicats de médecins libéraux et étudiants a affiché mardi son "unité historique" en vue de leur grève du 13 octobre et prévoit un "vendredi noir", avec cabinets fermés, déprogrammations et "transfert des urgences" vers l'hôpital public.

Médecins libéraux en grève : « A partir de vendredi, la médecine libérale va s’arrêter, qu’il y ait une véritable crise sanitaire »

© IStock

"A partir du vendredi 13 octobre, la médecine libérale va s’arrêter pour donner un signal fort aux pouvoirs publics. Indiscutablement c'est un vendredi noir, et il sera reconductible", a lancé Philippe Cuq, président du Bloc (syndicat des chirurgiens) et porte-parole de l'intersyndicale, lors d'une conférence de presse.

"Toutes les activités de consultation, d’actes techniques, sont déprogrammées. Toutes les urgences seront transférées à l’hôpital public", et les gardes "arrêtées", a-t-il poursuivi, précisant toutefois que les "urgences vitales" seraient "prises en charge".

Aucune manifestation n'est prévue : "Je ne crois pas que ça change pour le pouvoir politique de voir 10 000 médecins dans la rue. Ce qui change c’est que les médecins s’arrêtent et qu’il y ai

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