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Investir massivement. Dans la planète. Dans l’avenir. Car la planète, c’est l’avenir. 200 journaux médicaux, dont The Lancet, The le British Medical Journal ou le National Medical Journal of India, joignent leurs forces en publiant cet éditorial commun qui appelle à l’action.
Les mesures urgentes pour lutter contre le réchauffement climatique ne peuvent pas être mises de côté le temps de régler la situation sanitaire.
« Les températures plus élevées ont entraîné une augmentation des cas de déshydratation et de problèmes rénaux, de tumeurs dermatologiques malignes, d’infections tropicales, de problèmes mentaux, de complications de grossesses, d’allergies et de mortalité, et de morbidité cardio-vasculaire et pulmonaire », souligne l’éditorial. En effet, les températures ont déjà augmenté d’environ 1,1°C depuis l’ère industrielle.
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Le dernier rapport du GIEC (certes éclipsé des chaines d’info par la signature de Messi à Paris) est très alarmant, prévoyant que le réchauffement atteigne +1,5° d’ici 2030. Un réchauffement qui est également source de perte de biodiversité, mais également d’un déclin des productions, qui entrainent à leur tour de la malnutrition.
Dans un communiqué de l’OMS, son directeur, Tedros Adhanom Ghebreyesus a à son tour insisté sur le fait que la crise climatique pourrait avoir des conséquences bien plus lourdes que n’importe quelle pandémie et que chaque mesure compte et nous laisse entrevoir un avenir plus sain.
Au programme, un investissement financier bien sûr, mais pas que. C’est l’heure de se secouer et opérer un changement « fondamental » de la manière dont nos sociétés sont organisées. Transports, villes, production et distribution alimentaire, marchés financiers, systèmes de santé… La liste est longue et non exhaustive. L’heure est donc au changement de cap. Et le paquebot doit prendre le virage à la vitesse d’une Ferrari.