"Depuis quelques semaines, les médecins de club, pourtant garants de la santé de nos footballeurs professionnels, sont montrés du doigt", dénonce le syndicat dans un communiqué.
"Il s’avère tout à fait inadmissible d’attaquer nominativement des confrères, dont l’expérience et l’expertise ne sont plus à démontrer, sur des faits étayés par de courageux informateurs anonymes proches du dossier", ajoute-t-il.
"Le secret médical nous empêche malheureusement de répondre aux attaques et de nous défendre", souligne l'AMCFP.
Face à l'augmentation du nombre de blessés qui peut survenir, le syndicat pointe plusieurs causes : "le turn-over rapide des coachs, des staffs techniques des cellules de performances, des dirigeants, l’arrivée d’investisseurs étrangers, favorisent le remplacement de médecins pourtant expérimentés et compétents, entrainant une baisse de qualité de suivi des joueurs".
Le joueur du PSG Nordi Mukiele a remis en cause le protocole commotion cérébrale
L'AMCFP défend aussi le "protocole commotion cérébrale", qui a été enclenché le 6 avril à la suite d'un choc subi par le joueur du PSG Nordi Mukiele. Le joueur a argué qu'il pouvait continuer à jouer mais a dû sortir en tout début de match en raison de ce protocole.
Des examens neurologiques obligatoires dans les jours qui ont suivi l'ont contraint à déclarer forfait pour le match du club de la capitale contre le FC Barcelone en Ligue des champions mercredi (défaite 3-2).
Avec AFP