Les enfants défavorisés sont trois fois plus hospitalisés pour des problèmes psychiatriques (mais pas que)

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Une étude publiée la semaine dernière par Santé Publique France et dirigée par l’Assurance Maladie précise les liens entre milieu social et santé mentale infantile. Les pathologies psychiatriques sont pour autant loin d'être les seules qui touchent les enfants plus pauvres, selon le Dr Philippe Tuppin, épidémiologiste à la CNAM et co-auteur de l'étude. 

Les enfants défavorisés sont trois fois plus hospitalisés pour des problèmes psychiatriques (mais pas que)

© Midjourney x What's up Doc

Parmi les 10 ALD les plus rencontrées chez les enfants, 6 correspondent à un trouble mental, et les ratios augmentent chez les enfants bénéficiaires d’une CMUc. C’est le premier enseignement de cette étude parue mardi 9 janvier : les enfants vont mal, et les enfants pauvres encore plus.

Réalisée sur les quelque 13 millions d’enfants de moins de 18 ans de France métropolitaine en 2018, elle a rapporté « les prévalences des ALD et des diagnostics hospitaliers (…) selon la présence ou non d’une couverture maladie universelle complémentaire (CMUc) », qui est attribuée aux foyers ayant un revenu inférieur au seuil de pauvreté. 

Quelles sont les pathologies mentales qui touchent ce jeune public ? « Il s’agit des troubles autistiques mais aussi des troubles de l’apprentis

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