Le SNPHARE, au côté du collectif Santé en danger, demande un nouveau Ségur

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Le Collectif Santé en danger, qui compte maintenant plus de 86 000 membres, reçoit le soutien du syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes réanimateurs élargi (SNPHARE), qui demande la réouverture du Ségur de la santé. 

Le SNPHARE, au côté du collectif Santé en danger, demande un nouveau Ségur

Le SNPHARE, au sein de son intersyndicale Action praticiens hôpital (APH), n’avait pas signé les accords de Ségur de la santé. Aussi, le syndicat national des praticiens anesthésistes réanimateurs élargi (SNPHARE) n’a pu qu’être enchanté par l’initiative prise par le Collectif santé en danger, fort de quelque 86 000 membres, qui s’est constitué pour que les pouvoirs publics rouvrent les négociations et satisfassent les revendications des professionnels de santé. Aussi le SNPHARE vient de publier ce matin un communiqué pour encenser l’initiative prise par Le Collectif Santé en danger, « dont la mission est de faire rouvrir le Ségur de la santé ».  Car pour le SNPHARE, le Ségur de la santé n’a en aucune façon permis de revaloriser les carrières des praticiens hospitaliers, en début de carrière tout du moins : « Le SNPHARE regrette un protocole d’accord qui n’est favorable qu’aux praticiens en fin de carrière. Aucune reconnaissance du temps de travail, notamment dans le cadre de la permanence des soins, n’a été envisagée, pas plus qu’une revalorisation salariale n’a été obtenue, alors même que les néo-nommés bénéficieront d’une suppression des trois premiers échelons et d’une reprise d’ancienneté. »  

Le Ségur de la santé, pour le SNPHARE, ne comporte aucune solution « au manque d’attractivité hospitalière »,  et n’a pas pris les leçons « de la première vague du Covid ».  Le SNPHARE conclut en rappelant « que 30 % des postes de PH sont vacants, que de nombreux PH continuent à quitter l’hôpital public, que cet été des listes de gardes pour des spécialités d’urgences sont incomplètes – a fortiori dans les zones touristiques à forte augmentation d’activité, et en pleine reprise de l’épidémie de COVID sur le territoire. »

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