Le numerus clausus est mort et enterré. Ah bon, t’es sûr ?

Article Article

C’est l’un des points-phares du bilan d’Emmanuel Macron en matière de santé : pour résorber les déserts médicaux, le Président aurait permis de former des praticiens en masse via la suppression du numerus clausus. Mais la réalité est un poil plus complexe.

 

Le numerus clausus est mort et enterré. Ah bon, t’es sûr ?

© DR

Le numerus apertus a remplacé le numerus clausus. Non, ce n’est pas du latin de cuisine, c’est l’une des lignes directrices de l’action gouvernementale depuis bientôt 6 ans, qui a abouti à la fin de la fixation annuelle, par décret, du nombre d’étudiants admis en 2e année de médecine à chaque rentrée. Autrement dit, c’est la mort du numerus clausus, ce contingentement des médecins en formation que beaucoup considèrent comme responsable de la pénurie de praticiens que nous connaissons actuellement. Reste à savoir si les effets attendus sont au rendez-vous.

À première vue, tel semble bel et bien être le cas. « Le nombre de places a effectivement augmenté depuis la réforme », c’est-à-dire depuis la loi de 2019 sur la transformation du système de santé, estime le Pr Ni

Cet article est réservé aux abonnés
Alors abonnez-vous : c'est 100% gratuit

Magazines
  • Accédez à tous nos contenus premium (classement, magazine...)
  • Déposez une annonce de recrutement gratuitement
  • Accédez au forum spécial médecin

Les gros dossiers

+ De gros dossiers