Le don d’organe fait une pointe !

C’est une première en France. La semaine dernière, le CHU a de Nancy a pris une décision risquée : transporter un coeur d’un point A à un point B grâce au … TGV. Un périple inédit pour cet organe fragile réalisé en raison d'une météo capricieuse. Ce jour-là, le brouillard avait décidé de s’inviter sur la région de Nancy. Un envahisseur non-désiré qui a cloué au sol l'hélicopètre de l'Hôpital habituellement utilisé dans ces cas d’urgence puisque le don doit se faire dans les quatre heures suivant le prélévement. Leur dernière chance ? Le TGV. « On s’est dit : On va essayer », a confié à LCI l’équipe soignante du centre hospitalier. Un défi encore plus grand en cette période où les trains se font rares… "C'est limité, on sait qu'avec le Covid il n'y a pas beaucoup de trains. On n'avait pas de deuxième train derrière. C'était toute la difficulté. », indique le Dr Fabrice Vanhuyse, chirurgien cardiaque de l’Hôpital, à nos confrères. C’est finalement de justesse que l’équipe du CHU a réussi à faire embarquer l'organe à bord du train. « Dès qu’il a quitté le CHU, il est confié à un véhicule de transports qui le confie au chef de la gare de Nancy, qui le confie au conducteur du TGV », a détaillé Hélène Grégoire, responsable unité du prélèvement d'organes et de tissus de l'hôpital de Nancy. À bord : aucun médecin. "C'est la première fois", précise le chirurgien. Un pari risqué, qui fût finalement gagnant. Mercredi 25 novembre, le receveur se réveillait avec dans la poitrine un nouveau coeur décidément bien aventureux. Pour en savoir plus, cliquez ici !