Grève des hospitaliers : « La dette financière peut s’effacer sur un tableau Excel mais les morts ne s’effacent pas »

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Pour la première fois le taux de gréviste atteint au moins 50 % dans les services, voire 80 % dans certains hôpitaux comme à la Rochelle. Les hospitaliers en ont marre. Ils demandent à l’état de ne pas laisser l’hôpital mourir et de lancer des mesures concrètes.

Grève des hospitaliers : « La dette financière peut s’effacer sur un tableau Excel mais les morts ne s’effacent pas »

Les représentants des syndicats lors de la grève du 3 juillet. 

« Un signal fort » pour Jean-François Cibien, président d’Action Praticien Hôpital (APH), c’est la première fois qu’autant d’hospitaliers décident de faire grève. « Tout le monde s’en va de l’hôpital. Les jeunes restent moins longtemps, les plus vieux s’en vont, ce qui n’était pas le cas avant. Ceux qui restent sont désinvestis dans la construction de l’hôpital, les gens ne veulent plus de responsabilité. On fait de l’hôpital un désert médical et on dégrade la qualité des soins » constate avec amertume Anne Geffroy-Wernet, présidente du snphar-e.

Une récente enquête réalisée par l’ISNI a montré que 20 % des internes se voient dans une carrière hospitalière, là où ils étaient 75 % à s’y projeter il y a 10 ans.

Plusieurs facteurs sont pointés du doigt. D’une part la perma

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