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Une gestion de crise sous le sceau d’un manque d’anticipation. Ce jeudi 18 mars, le Cour des comptes a publié son rapport annuel. Elle revient sur la gestion de la pandémie par l’Etat. « Les acteurs publics n’accordent pas suffisamment d’attention à la gestion des risques, à leur préparation, quelle que soit leur nature », estime la Cour.
Elle épingle notamment un manque de préparation au niveau des hôpitaux, dans l’organisation de la continuité scolaire ou encore la prise en charge des sans-abri, comme le résume l’AFP. La Cour juge également que les services de réanimation n’étaient pas suffisamment prêts pour affronter l’urgence et seule leur « mobilisation sans précédent » a permis de faire face.
L’Institution salue cependant la capacité « d’innovation » et de « réaction » des acteurs publics face à cette crise inédite. Un compliment rapidement ombragé par un « coût financier élevé » et l’efficacité « discutable » de certaines dépenses, dues (on y revient) à l’impréparation. Elle fait notamment référence au dispositif de solidarité pour les entreprises qui aurait pu, toujours selon l’institution, être mieux « contrôlé ».
La crise a aussi l’occasion de remettre sur le devant de la scène certaines lacunes de financement dans les services publics et notamment la tarification des soins critiques comme la réanimation ou les soins intensifs.
D’habitude présente dans ce bilan, l’évaluation des finances publique a, elle, été reportée au mois prochain.
Source:
- « Le rapport public annuel 2021 », La Cour des comptes, 18-03-2021