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Le Dr Jeronimo Burazovitch, chirurgien ophtalmologiste chef du centre Point Vision Marseille, est l’un des membres fondateurs de ce CMC. Le CMC rassemble douze médecins ophtalmologistes (six titulaires et six suppléants), élus chaque année de manière démocratique en interne par les médecins associés du groupe. Chacun est en charge d’une mission spécifique : études épidémiologiques, systèmes d’information, communication, etc. Jeronimo Burazovitch estime que « le CMC permet de mettre le projet médical au centre des priorités ».
Concrètement, le CMC se réunit chaque mois pour échanger avec les différents services du GIE (groupement d’intérêt économique) sur des projets stratégiques comme le développement des surspécialités, la formation ou de l’activité chirurgicale. « Le CMC accompagne un projet médical fort », résume Jeronimo Burazovitch.
Cette démarche participe à « l’exigence d’excellence » du groupe Point Vision, c’est-à-dire à la priorité donnée à la qualité des soins et au respect de règles éthiques strictes.
Des pratiques certifiées pour garantir la qualité des soins
Cette exigence de qualité se traduit aussi par la certification ISO 9001 de tous les cabinets Point Vision. « On dit ce que l’on fait, et on fait ce que l’on dit » résume Jéronimo Burazovitch. Des protocoles très précis encadrent chaque geste médical, chaque étape du parcours patient. Tout nouvel arrivant est formé à ces bonnes pratiques. Des audits réguliers permettent de s’assurer que les procédures sont respectées.
Cette démarche qualité, rare dans le secteur libéral, distingue Point Vision (entre autres) des centres d’ophtalmologie qui ont récemment fait les gros titres pour des soupçons de fraudes. Elle vise à rassurer les patients sur la qualité des soins prodigués mais pas uniquement.
Formation continue et compagnonnage des praticiens
Parallèlement, Point Vision mise sur la formation continue de ses équipes médicales et paramédicales, sous la houlette de Benoît Rousseau, orthoptiste en charge de ce pôle. Des formations théoriques et pratiques sont dispensées en interne, pour actualiser les connaissances de chacun.
Le groupe constitue également un terrain de stage apprécié pour les élèves orthoptistes. Ils peuvent y parfaire leur pratique de la réfraction, de l’examen de la vision et acquérir une solide expérience professionnelle.
https://www.whatsupdoc-lemag.fr/page/point-vision
Le compagnonnage des médecins ophtalmologistes est plus informel et prend la forme de discussions avec les jeunes médecins remplaçants, pour les conseiller sur l’exercice libéral et le fonctionnement de Point Vision. L’enjeu est de susciter des vocations et de convaincre la nouvelle génération de rejoindre le groupe. Comme l’explique Jéronimo Burazovitch : « Il est fréquent qu'un jeune associé nous assiste lors de nos chirurgies réfractives ou lors de consultations hautement spécialisées »
Des solutions innovantes pour lutter contre les déserts médicaux
Enfin, Point Vision cherche activement des solutions pour lutter contre la désertification médicale, un enjeu de santé publique majeur. Certains de ses cabinets sont implantés dans des zones sous-dotées. Ils expérimentent des organisations innovantes, mêlant télémédecine, déplacements ponctuels de praticiens et orthoptistes salariés sur place.
Jéronimo Burazovitch cite notamment une expérimentation menée à Saint-Quentin. Un cabinet Point Vision a par exemple servi de pilote sur la télémédecine avec la CNAM.
Preuve que le secteur privé peut innover pour répondre à des enjeux de santé publique, en plaçant le patient au cœur de ses préoccupations. Le Comité Médical Consultatif de Point Vision se veut le garant de cette approche clinique et socialement responsable.