Le professeur Bernard Granger est à la pointe du combat dans le « Mouvement de défense de l’hôpital public », mais dernièrement on l’entend surtout s’exprimer pour le maintien de ses consultations privées au sein de celui-ci.
Que ce soit dans les médias ou le cadre des travaux de la mission présidée par Dominique
Laurent qui vient de rendre son rapport, son analyse ne diffère jamais : la possibilité d’y réaliser une activité avec dépassements est un élément-clé de l’attractivité de l’hôpital…
Nous n’avons décidément pas la même vision de ce qui fait la force de l’hôpital public… Mais peut-être devrions-nous rappeler au Pr Granger que parmi les 45 000 praticiens hospitaliers, 4 500 y sont habilités à y exercer une activité privée, parmi lesquels 1 800 pratiquent les dépassements d’honoraires.
Quel intérêt cette grande majorité des praticiens peut-elle bien trouver à rester à l’hôpital ?