Lundi : Édouard Philippe et le cannabis thérapeutique
Il ne faut pas "s'interdire d’imaginer l'utilisation à des fins thérapeutiques des molécules de cette plante (cannabis, NDLR). On doit pouvoir réfléchir à innover, à expérimenter, de façon très encadrée, il ne s'agit pas du tout de mettre en péril la santé publique, il s'agit au contraire d'identifier ce que l'on sait pouvoir utiliser pour apporter un bénéfice thérapeutique aux patients", a déclaré lundi Édouard Philippe. "Un bel encouragement" à poursuivre les travaux visant à rendre ce traitement accessible à des malades "dans un cadre médicalisé et sécurisé", a estimé la Fédération addiction.
Mardi : DoctoChrono suspend ses services
DoctoChrono se présentait comme « le premier service de conciergerie qui accélère l’organisation des rendez-vous et examens médicaux ». En contrepartie d'un paiement de 30 à 40 euros, la start-up promettait d'obtenir un rendez-vous très rapide pour un examen d'imagerie (IRM, scanner) ou auprès d'un spécialiste (ophtalmologie, urologie, dermatologie) « dans la journée ou en moins de 48 heures », rappelle Le Quotidien du médecin. Le Dr Jérôme Marty, président de l'UFML-Syndicat, à l’origine de la polémique sur les réseaux sociaux, dénonçait une nouvelle « marchandisation » du soin. La société a décidé mardi soir, de suspendre son offre commerciale et son site.
Mercredi : un chirurgien suspendu par l’Ordre
Un chirurgien exerçant à Grenoble a été suspendu par le Conseil National de l'Ordre des Médecins (Cnom) pour une période de trois ans, dont 18 mois avec sursis, selon nos confrères de RTL. On lui a reproché de nombreuses fautes dans l'exercice de ses fonctions : un patient amputé, un autre en fauteuil roulant... Le Cnom a porté un jugement sévère sur la façon d'exercer du chirurgien : "Le Docteur V. ne s'est pas préalablement assuré qu'il disposait de tous les éléments nécessaires à la prise d'une décision opératoire". Celui-ci-n’aurait pas "pas respecté une technique opératoire conforme aux recommandations de bonnes pratiques de la Haute Autorité de santé sur la pertinence de la chirurgie des lombalgies".
Jeudi : Épidémie de dengue déclarée à Tahiti
Une épidémie de dengue de type 2 a été déclarée à Tahiti, qui est faiblement immunisée contre cette maladie, rappelle Le Figaro. Ce virus est transmis par le moustique et a sans doute été introduit par un patient porteur en provenance de la Nouvelle-Calédonie, elle-même touchée par une épidémie. Une grande partie de l'île n'est donc pas immunisée, ce qui fait craindre une épidémie de grande ampleur.
Vendredi : RDC : le virus Ebola accélère
Le virus Ebola se propage à une vitesse accélérée en République démocratique du Congo (RDC), selon la Croix-Rouge. Cent personnes seraient mortes ces trois dernières semaines et 18 nouveaux cas ont été confirmés au cours de la seule journée de mardi, rappelle Le Monde. Il s’agit de la dixième épidémie de fièvre hémorragique sur le sol congolais depuis 1976 et de la plus grave dans l’histoire de la maladie, après celle qui avait tué plus de 10 000 personnes en Afrique de l’Ouest (Guinée, Liberia, Sierra Leone) en 2014.