Covid-19 : la commission européenne renforce son arsenal vaccinal

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Une septième arme pour lutter contre la pandémie. Ce mercredi 4 août, la Commission Européenne a annoncé avoir commandé de manière anticipée 200 millions de doses du candidat-vaccin développé par la biotech américaine Novavax.

Covid-19 : la commission européenne renforce son arsenal vaccinal

Et de sept ! Après AstraZeneca, Sanofi-GSK, Janssen, Pfizer-BioNTech, CureVac ou encore Moderna, c’est au tour de la biotech Novavax de signer un contrat d’achat anticipé avec la Commission Européenne. Le butin attendu ? Deux-cent millions de doses du candidat-vaccin, baptisé NVX-CoV2373, développé par le laboratoire américain.

« Dans le cadre de ce contrat, les États membres pourront acheter jusqu'à 100 millions de doses du vaccin Novavax, avec une option pour 100 millions de doses supplémentaires, en 2021, 2022 et 2023 », précise la Commission Européenne dans un communiqué publié ce mercredi 4 août.

Une livraison importante bien sûr conditionnée à l’aval de l’Agence Européenne du Médicament. Pour l’heure, seuls les vaccins à ARN-Messager et à vecteurs viraux ont obtenu un laisser-passer de l’organisation de santé européenne. Une donne qui pourrait changer puisque le laboratoire basé dans le Maryland utilise une technologie à « sous unités-protéïques ». « Notre nouvel accord avec Novavax élargit notre portefeuille de vaccins en y incluant un autre vaccin à base de protéines, une plateforme qui s'est avérée prometteuse lors des essais cliniques », s’enorgueillit Stella Kyriakides, commissaire à la santé et à la sécurité alimentaire. Publiés en juin dernier, les premiers résultats de leurs essais cliniques de phase 3 semblaient démontrer que leur solution protégerait en effet "à 100% contre les formes modérées et sévères" de la maladie, et à 90,4% globalement".

Si Novavax projette de déposer sa demande d’autorisation d’ici à la fin du troisième trimestre, l’EMA, elle, planche déjà sur le sujet. En vue d’une éventuelle autorisation de mise sur le marché, l’Agence a ouvert un examen continu des résultats des essais cliniques dès le 3 février dernier. Cela notamment, « afin de garantir l'accès à un vaccin potentiel contre la COVID-19 au 4e trimestre de 2021 et en 2022 » comme le rappelle la Commission Européenne.

Mais il n’y a pas que l’Union Européenne que le laboratoire américain souhaite conquérir. D’après Les Échos, un large panel de doses aurait également été promis aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, à l’Australie ou encore à la Corée du Sud. Reste à savoir si le laboratoire saura tenir ses promesses ! 

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