Cas en hausse : un ralentissement à 360 km/h

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Santé Publique France a publié hier soir son point épidémiologique hebdomadaire sur l’épidémie de coronavirus. La tendance à la hausse se confirme, même si un léger ralentissement a été observé.

Cas en hausse : un ralentissement à 360 km/h

« La crise sanitaire n'est pas derrière nous ». Ce mercredi 11 août, c’est par ces mots que le Président de la République a décidé de qualifier la situation épidémique française. Une analyse confirmée par la veille sanitaire de Santé Publique France. « La circulation du SARS-CoV-2 reste intense sur le territoire national avec toujours plus de 22 000 cas en moyenne diagnostiqués par jour », souligne l’organisation de santé française dans son point épidémiologique hebdomadaire.

En tout, ce n’est pas moins de 158 396 nouveaux cas de contamination qui ont été recensés la semaine dernière - soit 4 % de plus que la semaine dernière. Si cette augmentation est plus modérée que les semaines précédentes, les taux d’incidences restaient élevés - notamment chez les 10-39 qui conservent la première place du podium. Cela, même si « l’augmentation par rapport à la semaine précédente concernait principalement les 40 ans et plus, traduisant la diffusion de l’épidémie des personnes les plus jeunes vers les plus âgées. »

Un léger ralentissement qui se ressent dans les centres hospitaliers. « Le retentissement hospitalier de cette quatrième vague épidémique se poursuit avec cependant une augmentation moins marquée que les semaines précédentes des nouvelles hospitalisations et admissions en soins critiques », indique Santé Publique France. Dans le détail, 34 % d’hospitalisations supplémentaires et 46 % d’admissions en services de soins critiques ont été dénombrés. Des taux qui culminaient respectivement à 92 et 98 % la semaine précédente. « Les décès liés à la COVID-19 (à l’hôpital et en ESMS) étaient en augmentation (347, +28%) », tempère tout de même l’organisation de santé.

Cette activité épidémique s’accompagne pour autant d’une couverture vaccinale encore trop peu importante. « Au 10 août, 67,4% de la population en France avait reçu au moins une dose de vaccin et 56,4% était complètement vaccinée », confirme Santé Publique France. Comme l’indiquent les modélisations de l’Institut Pasteur pourtant, « la combinaison de l’accélération de la vaccination avec la réduction des taux de transmission […] peut avoir un impact important sur la dynamique des hospitalisations. ». 

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