Campagne vaccinale australienne : les ficelles d’un échec

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Presse auscultée. Nombreux sont les Australiens qui souhaitent se faire vacciner, mais peu d’entre eux le sont vraiment. Une situation que Le Monde explique par les choix hasardeux du gouvernement.

Campagne vaccinale australienne : les ficelles d’un échec

« Le pire échec en matière d’administration publique dans l’histoire de ce pays ». C’est par ces mots que l’ex-premier ministre australien, Malcolm Turnbull, a décidé de qualifier la gestion de la campagne vaccinale australienne. Actuellement, seuls 23,09 % de la population a reçu un schéma vaccinal complet. Un taux qui grimpe péniblement à 44,7 % en ce qui concerne les primo-vaccinations. Le Monde explique cette situation par les multiples erreurs qui ont émaillé la campagne vaccinale australienne. À commencer par le retard pris par le gouvernement pour délivrer les autorisations de mise sur le marché des vaccins. Assurant que la campagne n’était « pas une course », le gouvernement ne l’a accordé à Pfizer qu’à partir de janvier. AstraZeneca, lui, a dû attendre février. Un retard qui s’est ajouté à ceux imposés par les difficultés d’approvisionnement constatés dans le monde entier. Cela, sans oublier que le pays a raté son virage ARN-Messager. « Fin 2020-début 2021, [les autorités] n’ont commandé que 20 millions de doses à Pfizer et rien à Moderna, alors qu’elles en achetaient 53 millions au laboratoire anglo-suédois AstraZeneca », écrit Le Monde. Ce choix s'est avéré malheureux avec le signalement de cas de thromboses. Selon un sondage publié le 10 août dernier, 86 % de la population souhaiteraient pourtant se faire vacciner. Pour en savoir plus, c’est par ici.

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