URG plus, le libéral multisite, multiexercice !

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Avec la crise du Covid-19, nombre de soignants des hôpitaux publics ont fait le choix de rendre leur blouse. A Paris, les PH s’amusaient même à dire que les premiers foyers de contaminations entre les deux confinements étaient les pots de départ. Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, les médecins d'URG plus, ont fait le choix de quitter l'hôpital public en 2015 pour un quotidien entre soins de montagne, urgences et médecine plus classique. 

URG plus, le libéral multisite, multiexercice !

On n’y arrivait plus, la structure hospitalière publique nous dépassait”, raconte Pierre Szymezak, un des médecins associés, au sujet de ce départ. Avec quatre autres médecins, il décide alors de se lancer dans la pratique libérale de la médecine. Et en 2015, les cinq confrères fondent leur société : URG plus. “Aujourd’hui, nous avons trois sites, et une quinzaine de collaborateurs, ce qui nous permet de varier notre pratique de la médecine”, lâche Pierre Szymezak pas peu fier du chemin parcouru en cinq ans.

Notre pratique de la médecine est restée la même, c’est juste le cadre qui a changé”, continue Pierre Szymezak. Tous les cinq exercent depuis aux urgences d’une clinique privée à Roanne ; dans un cabinet de soins non-programmés non loin de Saint-Etienne (créé en janvier 2020) et s’occupent aussi des urgences de la médecine de montagne dans un cabinet à Laveissière, qu’ils ont repris en 2019. “Il est vrai que ce cabinet de montagne n’est pas celui qui nécessite la plus importante charge de travail aujourd’hui. Car comme beaucoup nous sommes en attente des évolutions de la pandémie et des mesures gouvernementales.” Jeudi soir, le Premier ministre, Jean Castex, a renvoyé au 20 janvier la décision d’ouvrir ou non les remontées mécaniques pour les prochaines vacances de février.
 
Dans un débit rapide, Pierre Szymezak raconte les journées de travail qui s'allongent entre la gestion des urgences et celle du centre de soins non programmés ; la charge administrative toujours plus importante et les investissements financiers que cela engendre. “Les centres de soins nécessitent des investissements importants. On gagne bien notre vie c’est évident, mais les apports que nous avons dû faire sont significatifs.” Pour autant, ajoute-t-il, la pratique libérale de la médecine lui convient. “J’aime beaucoup pouvoir switcher d’un cabinet à l’autre et avoir une structure peut être plus souple que celle d’un hôpital public. Je trouve cela très stimulant.

En attendant que l’activité redémarre dans les stations de ski, les associés concentrent leurs forces sur le centre et les urgences. Et dans les mois qui viennent, sa société URG plus va recruter de nouveaux collaborateurs, sur le modèle des contrat classique de collaboration libérale. “Nous cherchons avant tout, des urgentistes. Et d’ailleurs beaucoup de nos collaborateurs aujourd’hui travaillent quelques jours par semaine ou mois dans un hôpital public en parallèle de leur collaboration avec nous.” A vos CV* ! 

*contact : pszymezak@gmail.com 

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